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Alors que les syndicats lycéens appelaient à une nouvelle journée d'action en province, mardi 22 avril, le ministre de l'éducation, Xavier Darcos, a estimé, à l'issue d'une réunion avec des recteurs d'académie à Matignon, que le mouvement lancé contre les suppressions annoncées de postes de poste d'enseignants était d'une ampleur limitée. "Ces troubles restent modestes", a dit à la presse M. Darcos, selon qui "nous sommes le seul pays au monde où les lycéens font grève tous les quinze mois en répétant des slogans fort surannés que les syndicats nous répètent depuis trente ans" . Depuis le début du mouvement, les six manifestations organisées au plan national ont réuni entre 20 000 et 50 000 personnes. A Strasbourg, entre 1 500 et 2 000 lycéens ont défilé dans la rue.

MANIFESTATIONS DANS LES ACADÉMIES DE LA ZONE B

Au cours de cette réunion, le premier ministre, François Fillon, a insisté auprès des recteurs sur leur "rôle décisif" dans "l'explication des réformes en cours". M. Fillon leur a également demandé de "recentrer les efforts sur la mise en œuvre du socle commun", leur rappelant l'objectif de "permettre à 50 % d'une classe d'âge d'accéder à un diplôme de l'enseignement supérieur d'ici la fin de la législature".

L'UNL et la FIDL ont appelé à manifester mardi à Lille, Strasbourg, Marseille et Nice, pour prendre le relais des lycéens d'Ile-de-France, en vacances depuis lundi et pour quinze jours. Une journée d'action nationale – qui doit réunir lycéens, parents et enseignants – est prévue le 15 mai, un mois exactement avant le baccalauréat.


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Education : nouvelle journée de mobilisation contre les suppressions de postes

Une nouvelle mobilisation contre "les suppressions massives de postes" pour la rentrée 2008, est prévue mardi 15 avril. Objectif : réitérer le succès" de la manifestation du 10 avril. L'intersyndicale région parisienne du second degré, les syndicats du premier degré ainsi que la FIDL et l'UNL côté lycéens, défileront à 14 heures de la place de la République à Nation.

Cette mobilisation marque l'entrée en lice des syndicats du premier degré. A l'origine du mouvement : les huit sections départementales du SNUIPP-FSU d'Ile-de-France. Elles demandent "la création des postes nécessaires aux besoins du service public et des élèves dans l'école du 21e siècle" et se prononcent notamment contre "les stages de remise à niveau pendant les vacances" en faveur des élèves en difficulté. Elles protestent contre "le bricolage transformant les heures du samedi matin en heures supplémentaires obligatoires" pour ces élèves.
"LES ÉLÈVES EN DIFFICULTÉ MOINS BIEN SUIVIS"

Alexandre Sumpf, 30 ans, professeur agrégé au collège Vincent Van Gogh à Clichy-la-Garenne (92), soutient ce mouvement de protestation. Selon lui, ces suppressions de poste entraîneront, dès la rentrée 2008, une surcharge de ses classes qui passeraient de 22 à 28 élèves.

Autre conséquence : son collège ne pourra plus proposer l'option "sport" à ses élèves. Une réduction de l'offre éducative qui explique, selon lui, la solidarité des parents d'élèves à l'égard de leur mouvement.

Dans un collège comme le sien, classé Réseau d'éducation prioritaire, M. Sumpf craint que l'encadrement des élèves en difficulté ne soit plus assuré, comme il le devrait.

De plus, cette réforme de l'éducation nationale transforme le métier d'enseignant, selon M. Sumpf qui se plaint de faire des tâches de moins en moins "éducatives" et de plus en plus "administratives ", comme la mission d'orientation dont se charge le professeur principal en classe de 3e, par exemple.

Au coeur de ce mouvement de contestation également : les salaires des enseignants. Selon M. Sumpf, en début de carrière, un professeur touche aujourd'hui 1,2 fois le SMIC, contre plus de deux fois le SMIC il y a 20 ans. Cette baisse du pouvoir d'achat alimente un "sentiment de manque de reconnaissance", selon le jeune enseignant.
UN LYCÉEN FRANÇAIS "COÛTE 22 % PLUS CHER QUE LA MOYENNE EUROPÉENNE"

Dans une interview publié mardi dans Le Figaro, le ministre de l'éducation, Xavier Darcos, continue d'afficher sa fermeté face au mouvement de contestation. "Je suis à l'écoute mais je reste ferme." "Nous sommes à la croisée des chemins. Soit l'on continue à considérer que la réponse aux problèmes du lycée est une réponse quantitative. Soit nous considérons que cette logique de nombre de postes n'est pas la bonne et qu'il faut un 'New Deal' du lycée", estime-t-il.

Dimanche, M. Darcos, s'était expliqué sur le nombre de suppression de postes d'enseignants. Sur les 11 200 postes de l'éducation nationale qui ne seront pas renouvelés (un départ en retraite sur deux), "8 500 sont des postes d'enseignants, 5 000 postes sont compensés par des heures supplémentaires, si bien que le non renouvellement concerne en réalité 3 500 postes", a-t-il précisé. "Nous allons recruter 18 000 enseignants nouveaux à la rentrée et la moyenne d'élèves par classe sera la même à la rentrée 2008 qu'à celle de 2007, soit 28 par classe en lycée général et 19 en lycée professionnel", a-t-il ajouté.

"Nous voulons faire une réforme du lycée (...) parce que ses performances ne cessent de baisser alors qu'il coûte plus cher que dans les autres pays", a affirmé M. Darcos, ajoutant qu'un lycéen français "coûte 22 % plus cher que la moyenne européenne". "On a pris l'engagement de rétablir l'équilibre budgétaire en 2012, tous les secteurs doivent y contribuer. Il faut rationaliser les dépenses, y compris l'Education nationale", a-t-il insisté.


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Xavier Darcos ne cédera pas aux lycéens

C. M. (lefigaro.fr) avec AFP et AP
11/04/2008 | Mise à jour : 09:50 |
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Le ministre de l'Education a appelé les syndicats à «arrêter de pousser les lycéens devant eux».
Le ministre de l'Education a appelé les syndicats à «arrêter de pousser les lycéens devant eux». Crédits photo : AFP

Le ministre de l'Education nationale rencontrera les syndicats de lycéens aujourd'hui. Il reste ferme sur la question des suppressions de postes, mais ouvre la porte à des «aménagements particuliers».

Ce matin, Xavier Darcos a rendez-vous avec le syndicat lycéen Fidl, et cet après-midi avec l'UNL. Le ministre de l'Education nationale a déclaré sur France Info qu'il voulait, à ces occasions, «explorer des pistes avec eux, comme par exemple développer l'autonomie en Terminale». Car «le lycée ne va pas bien» a-t-il constaté en ajoutant : «Je veux entendre les lycéens, j'entends ce malaise».

Officiellement, les discussions porteront sur la réforme des lycées, mais la mention des suppressions de postes paraît inévitable. Malgré l'importante mobilisation des lycéens jeudi, pour la cinquième fois en deux semaines, le ministre n'a pas flanché sur le motif principal de leur grogne : après avoir évoqué le «chiffre réel» de 3.500 suppressions de postes d'enseignants, il a soutenu que, «à la rentrée prochaine, l'encadrement serait le même que cette année» et que «les élèves ne verraient pas de différence».

«Ça n'existe pas»

Sur Canal+, Xavier Darcos a été plus ferme encore en répondant à une question sur une éventuelle remise en cause du plan de 11.200 suppressions d'emplois : «Ce n'est pas comme ça que les choses se passent, d'abord la loi de finances est faite. Je n'ai pas de postes à distribuer, même si je le voulais, ça n'existe pas». Cependant, il a expliqué qu'il envisageait la possibilité d'arrangements ponctuels : «Il faudra peut-être examiner s'il y a des difficultés particulières, parce que nous faisons toujours des aménagements au mois de juin».

Enfin, le ministre de l'Education a appelé les syndicats à «arrêter de pousser les lycéens devant eux» et à «reprendre un peu leurs responsabilités, que nous puissions parler de ces questions (statutaires) avec des gens dont c'est la responsabilité». Jeudi, le secrétaire général de la CGT Bernard Thibault a appelé le gouvernement à reprendre les négociations.

Pour la cinquième fois en deux semaines, les lycéens se sont mobilisés jeudi à Paris et dans plusieurs villes de province, avec 60.000 à 80.000 manifestants dans tout le pays, selon les organisateurs.

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En novembre 1990, après des manifestations lycéennes réclamant plus de sécurité dans les établissements scolaires, le ministre de l'éducation de l'époque, Lionel Jospin, prend un ensemble de mesures destinées à prévenir les violences. Mais le premier plan d'envergure contre la violence en milieu scolaire date de mai 1992. Le ministre de l'éducation, Jack Lang, et celui de l'intérieur, Paul Quilès, jettent les bases d'une coopération entre la police et l'éducation nationale. En mars 1995, François Bayrou, nouveau ministre de l'éducation, lance à son tour son premier plan anti-violence, qui sera suivi d'un second l'année suivante. Le président de la République, Jacques Chirac, assure qu'il sera "particulièrement attentif" à son application et insiste sur la nécessité du "partenariat" entre l'éducation nationale, la police et la justice.

En novembre 1997, Jacques Chirac est toujours Président, mais son premier ministre de cohabitation, Lionel Jospin, annonce un "plan spécial contre la violence", impliquant cinq ministres, dont, bien sûr, celui de l'éducation, Claude Allègre. Désireux d'en finir avec le "saupoudrage des moyens", celui-ci concentre les efforts sur neuf zones expérimentales, met en place 25 000 "emplois jeunes" dans les établissements concernés et renforce la coopération entre éducation, police et justice.

Au printemps 2001, Jack Lang, de retour au ministère de l'éducation où il succède à Claude Allègre, annonce à son tour un nouveau plan contre la violence à l'école, le cinquième depuis 1992. Une de ses mesures, pour la première fois, consiste à favoriser la stabilité des équipes éducatives dans les établissements difficiles.

En 2002, Luc Ferry, ministre de l'éducation, et Xavier Darcos, ministre délégué à l'enseignement scolaire, annoncent en novembre des "mesures " pour faire baisser la violence dans les établissements scolaires. Mais ils ne parlent plus de "grand plan" : l'idée s'est imposée à tous qu'il s'agit d'une lutte de longue haleine, où le triomphalisme n'est pas de mise. Même attitude de la part de François Fillon, qui est ministre de l'éducation en 2004, puis de Gilles de Robien qui lui succède, en 2006.

Enfin, en janvier 2008, l'actuel ministre, Xavier Darcos, annonce l'élaboration imminente d'un "code de la paix scolaire national", rassemblant toutes les règles de conduite à respecter dans les établissements scolaires et les sanctions à appliquer en cas de manquement.

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La présidente du CNRS veut réformer sans sacrifier la pluridisciplinarité, "force" de son organisme


Alors que le gouvernement réorganise la recherche française, suscitant l'inquiétude de beaucoup de chercheurs, Catherine Bréchignac, présidente du Centre national de la recherche scientifique, expose sa vision d'un CNRS rénové, travaillant plus étroitement avec les universités et privilégiant l'interdisciplinarité.

Le CNRS (Centre national de la recherche scientifique) emploie 26 000 personnes, dont 11 600 chercheurs.

Les 82 universités françaises (auxquelles s'ajoutent 3 universités technologiques, 3 instituts nationaux polytechniques et 4 écoles normales supérieures) regroupent 48 000 enseignants-chercheurs.

Les unités de recherche, ou laboratoires, peuvent être propres au CNRS (une centaine) ou à une université (près de 2 000). Mais la plupart des 1 260 unités de recherche du CNRS sont mixtes, une cotutelle CNRS-université s'exerçant alors sur elles. Cette tutelle est parfois partagée avec d'autres organismes.

Nicolas Sarkozy veut transformer les organismes de recherche en agences de moyens. Et votre ministre, Valérie Pécresse, vous demande de découper votre établissement en instituts. Est-ce la mort programmée du CNRS ?

Non. La France et les chercheurs ont besoin de l'outil irremplaçable, reconnu dans le monde entier, qu'est le CNRS. Il s'agit de le rénover, de le rendre plus dynamique et plus efficace. Sûrement pas de le détruire. La ministre m'a demandé de prendre en main la réforme. Eh bien, je prends la main.

Pourquoi réformer un établissement qui a fait ses preuves ?

Nul n'est censé ignorer la loi. En l'occurrence, la loi sur l'autonomie des universités, à laquelle nous devons nous adapter. Jusqu'à présent, les universités n'avaient ni budget ni postes pour mener une recherche au meilleur niveau. Désormais, elles auront les moyens d'avoir une vraie politique scientifique. Le CNRS va travailler avec elles dans un partenariat plus étroit, comme il le fait avec des universités étrangères et des entreprises.

Les unités de recherche cogérées par le CNRS et les universités vont-elles rester mixtes, ou le CNRS va-t-il se recentrer sur ses laboratoires propres ?

Aux côtés des unités mixtes peuvent très bien exister des laboratoires propres aux universités, auxquels le CNRS décidera ou non de s'associer, et des laboratoires propres au CNRS. Nous revendiquons le droit pour le CNRS de donner son label à une unité de recherche ou au contraire de se désengager si elle n'est pas bonne. Quant à la simplification de la gestion des unités mixtes, nous attendons les conclusions de la mission que la ministre a confiée à François d'Aubert (ancien ministre délégué à la recherche).

Plus important est, à mes yeux, d'instaurer un meilleur couplage entre les carrières des chercheurs et celles des enseignants-chercheurs. Nous proposons de mettre en place des "chaires CNRS", permettant aux nouveaux recrutés de se consacrer pendant cinq ou dix ans à la recherche, avec la garantie d'avoir ensuite un poste à l'université. Ce serait un vrai bonus qui donnerait aux jeunes chercheurs un plan de carrière.

La transformation du CNRS en holding d'instituts ne présente-t-elle pas un risque d'éclatement ?

J'ai suggéré moi-même à la ministre une réorganisation en instituts. L'intérêt d'un institut est de s'occuper à la fois de la gestion des laboratoires - ce que font les actuels départements scientifiques du CNRS - et de la programmation de la recherche à long terme, ainsi que de la mise en réseau pour une meilleure synergie au niveau international.

Le CNRS conservera ce qui fait sa force, c'est-à-dire sa multidisciplinarité, qui permet les croisements de connaissances. Car c'est à l'interface de plusieurs disciplines que la science progresse. La nouvelle structuration de l'Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale) renforcera nos synergies sur les sciences du vivant, qui ne vont pas disparaître des compétences du CNRS. De même, les sciences humaines y ont toute leur place.

Le CNRS ne va-t-il pas perdre son indépendance scientifique en devenant une agence contrôlée par le pouvoir ?

Le CNRS est à la fois un opérateur de recherche et une agence de moyens. Il gardera cette double identité. Quant à la science, les chercheurs sont les premiers à définir ses orientations, puisque c'est dans leur esprit que germent les idées nouvelles. Le rôle du CNRS est de faire remonter ces idées, de les évaluer et de les mettre en oeuvre. La science est un processus créatif qui ne se décrète pas.

Les crédits de fonctionnement des laboratoires du CNRS sont en baisse, alors que les financements sur projet de l'Agence nationale de la recherche augmentent. Est-ce satisfaisant ?

Toutes ressources confondues, les crédits dans les laboratoires augmentent en 2008. Les crédits de fonctionnement alloués par le CNRS lui-même diminuent en moyenne de 5 % à 6 %, pour permettre un meilleur investissement. Plutôt que de saupoudrer, j'ai préféré garder de l'argent pour faire des investissements, par exemple dans un nouveau supercalculateur, ou le renouvellement de plates-formes technologiques. Il y a toutefois un seuil critique en dessous duquel il serait dangereux de descendre. Il faut réfléchir à l'équilibre entre financements récurrents et financements sur projet. Aux Etats-Unis, la National Science Foundation attribue 70 % de ses subventions à des projets "blancs", c'est-à-dire libres, et 30 % seulement à des projets finalisés. En France, c'est la proportion inverse. Cela mérite réflexion.

Vous préparez un plan stratégique à l'horizon 2020. Quel en est l'enjeu ?

D'abord, faire avancer le front de la connaissance, avec de grandes thématiques comme le fonctionnement du système Terre, les systèmes vivants, la cognition ou les nouveaux systèmes de calcul qui vont bouleverser la donne intellectuelle. Ensuite, consolider le rôle du CNRS comme acteur de la société et de l'économie. Enfin, renforcer sa position en Europe et dans le monde. Ce plan sera discuté et adopté avant l'été.


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C'est le dernier en date des faits de violence scolaire. Il serait lié à une sombre histoire de scooter. Un élève de 16 ans soupçonné d'avoir grièvement blessé un jeune homme de 18 ans, en lui portant un coup de couteau près du coeur, dans l'enceinte du lycée Pierre-de-Coubertin de Calais (Nord), a été mis en examen vendredi 28 mars pour "tentative d'assassinat" et écroué. Les jours de la victime, hospitalisée dans un état grave, ne sont plus en danger. Le pire a été évité de justesse. La publicité donnée à des événements dramatiques, quelques-uns chaque année, tend à nourrir l'idée d'une insécurité généralisée. Il n'en est rien, même si le phénomène des violences scolaires, tel qu'il a pu être statistiquement mesuré ces dernières années par l'éducation nationale, est bel et bien en augmentation.

Entre 2002-2003 et 2005-2006, les violences touchant les conseillers principaux d'éducation, les personnels de surveillance et les enseignants ont augmenté en moyenne de 25 % dans les écoles, collèges et lycées. Mais il ne s'agit pas d'une augmentation uniforme : elle est concentrée sur les 6% à 10% d'établissements les plus difficiles. Ces chiffres, les plus récents fournis par l'éducation nationale, sont issus du logiciel Signa, système informatisé de recueil de données qui permettait à chaque établissement d'établir un relevé des faits de violence. Analysées en 2007 par l'Observatoire national de la délinquance (OND), les dernières données Signa montraient une augmentation moyenne, en 2005-2006, de 7 % des incidents de toute nature touchant les enseignants.

ENQUÊTES DE "VICTIMATION"

"La violence scolaire, quand elle est présente, relève plus d'une pression au quotidien, répétitive, faite de micro-violences que des événements spectaculaires ou dramatiques qui attirent parfois l'attention, et les écoles restent largement des lieux sûrs", tempère Eric Debarbieux, professeur en sciences de l'éducation à Bordeaux-II et directeur de l'Observatoire international de la violence à l'école. Prendre la mesure exacte du phénomène reste toutefois difficile. Ainsi, le logiciel Signa a dû être abandonné après la publication en 2007 par l'hebdomadaire Le Point d'un "palmarès" des établissements dangereux. S'estimant piégés, les chefs d'établissements n'ont pas voulu continuer. Ce "thermomètre" ayant été cassé, l'éducation nationale a mis au point un nouvel outil : le système Sivis (système d'information et de vigilance sur la sécurité scolaire), dont le principe consiste à relever seulement les faits les plus graves, et seulement sur un panel d'établissements. Ses premiers résultats devraient être connus dans quelques mois.

Même amélioré, ce type de recensement ne peut cependant que sous-estimer le phénomène : la plupart des faits n'ont pas lieu devant les adultes et la loi du plus fort va toujours de pair avec la loi du silence. Une méthode de mesure plus fiable est ce qu'on appelle les enquêtes de "victimation". Elles se pratiquent sur des échantillons représentatifs et consistent à faire relever, par des équipes indépendantes de l'administration, "qui se déclare victime et de quoi". Certaines de ces enquêtes, déjà menées en France depuis 1995, révèlent par exemple un écart énorme - jusqu'à 200 fois - entre le taux de racket déclaré par les élèves et celui enregistré par l'administration. Sur recommandation de l'OND, ces enquêtes devraient se généraliser dans les années qui viennent.

Dès ses débuts, ce travail a mis en lumière la réalité de "l'effet établissement" sur la violence : à conditions sociales équivalentes, certains s'en sortent beaucoup mieux que d'autres. Il a également mis l'accent sur la nécessité de stabiliser les équipes pédagogiques dans les zones les plus difficiles. C'est pourquoi les meilleures stratégies de prévention se mènent au niveau de l'établissement lui-même et incluent le partenariat avec la police, les services sociaux, la justice, et surtout les familles. Mais ce partenariat, explique Eric Debarbieux, "ne peut être, à lui seul, une solution. Les établissements les plus touchés sont ceux où les équipes éducatives sont les plus instables, donc la solitude des enseignants la plus grande. L'actuel mode de nomination des enseignants du second degré, qui propulse les jeunes aux postes les plus durs, est un des facteurs de cette instabilité. Par ailleurs, ils doivent être formés à connaître les phénomènes de violence, gérer leur stress, animer un groupe..." Eric Debarbieux insiste sur le fait que "c'est sans doute la réforme majeure à introduire : une formation initiale et permanente incluant à égale dignité les savoirs disciplinaires et la pédagogie. "
Luc Cedelle

http://www.lemonde.fr/societe/article/2008/04/01/violences-scolaires-la-loi-du-plus-fort-et-la-loi-du-silence_1029524_3224.html#ens_id=1027409

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Le ministre de l'éducation nationale, Xavier Darcos, affirme qu'il ne reviendra pas sur les suppressions de postes prévues à la rentrée prochaine. "Ces défilés reviennent tous les ans ! Il ne faut pas être dupe du discours alarmiste et mensonger de certains syndicats", déclare-t-il dans le journal 20 Minutes, mardi 1er avril.

"Halte au feu ! Nous ne reviendrons pas sur ces suppressions. Elles ont été largement discutées depuis août et votées par le Parlement en novembre [2007]", ajoute-t-il. Pour Xavier Darcos, il ne faut pas exagérer la mobilisation lycéenne. "Jeudi, ils étaient quatre mille à défiler sur les quatre cent cinquante mille lycéens que compte l'Ile-de-France." En revanche, le ministre se déclare prêt à parler avec les représentants des lycéens "des vrais défis du lycée."

A la rentrée 2008, onze mille deux cents suppressions de postes sont prévues dans l'éducation nationale, essentiellement dans les collèges et les lycées. Les deux principaux syndicats lycéens, l'Union nationale lycéenne (UNL) et la Fédération indépendante et démocratique lycéenne (FIDL), ont annoncé une nouvelle journée de protestation pour mardi alors que le mouvement va crescendo, notamment dans l'académie de Créteil, dans le Val-de-Marne.

"LE MOUVEMENT EST BIEN PARTI POUR DURER"

Jeudi dernier, environ huit mille personnes, dont une majorité de lycéens et d'enseignants, avaient manifesté à Paris, Lyon et Marseille pour protester contre les suppressions de postes dans l'éducation nationale, selon la FIDL.

De son côté, l'UNL appelle à la mobilisation "afin d'interpeller le gouvernement sur sa dangereuse politique éducative". "Jusqu'à présent, la fronde concernait surtout les établissements de la région parisienne, mais désormais, elle a gagné la quasi-totalité du pays", déclare son président, Florian Lecoultre, dans Le Parisien.

Selon lui, "le mouvement est bien parti pour durer" et le premier ministre doit se souvenir que la mobilisation lycéenne contre le CPE, il y a trois ans, "lui avait coûté sa réforme du bac et, finalement, son ministère". François Fillon était alors ministre de l'éducation nationale. "J'espère que cette fois, il nous écoutera", dit-il. Les syndicats de lycéens ont demandé à être reçus mardi au ministère de l'éducation nationale.


新聞大意:

教育部長Xavier Darcos強調不再討論已於去年八月就陸續討論,且於十一月經由國會通過的刪減教師員額的法令。

08年的開學日起,將有11200個教師名額被刪除,絕大部分是國、高中的員額,此舉已陸續引起教師的抗爭。上週四,近八千人在巴黎、里昂、馬賽等大城市參加遊行,抗議政府此"非常危險的教育政策"。

「目前為止,抗議的區域即使還在大巴黎,但相信沒多久,此股風潮會蔓延整個法國。」全國高中聯盟主席Florian Lecoultre在接受"巴黎人"報紙訪問時如此表示。

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Le Décrochage, par Serge Michalski et Louise Paradis 
 

1. Qu’est-ce que le décrochage scolaire? 

En analysant les causalités du décrochage scolaire, on peut les distinguer en 10 points :

  1. Les parents sont absents de la vie quotidienne de leurs enfants.
  2. Les parents ne s’inquiètent guerre de faire attention aux études de leurs enfants.
  3. La famille vit en mauvaise intelligence et son niveau économique est faible.
  4. A cause de la politique éducative, les jeunes se sont soumis, en tant que la souris blanche de laboratoire, aux essais de méthodes d’enseignement.
  5. Manque de motivation des élèves, ainsi que des enseignants.
  6. Les élèves qui sont en grandes difficultés ne s’intègrent facilement pas aux classes régulières sans support adéquat.
  7. Impact de la course à la performance exigée.
  8. Enfants mous, peu habitués à l’effort.
  9. L’enfant s’abandonne rapidement au cours.
  10. Ayant des problèmes de comportement, manque de discipline.

 

   Pour mieux comprendre les jeunes qui n’attend plus que l’âge légal de quitter l’école, il faut ainsi savoir le mot «décrochage ». Les jeunes ne décrochent pas uniquement de l’école, mais aussi du climat, de l’ambiance, de la déception, de la souffrance et de l’humiliation...etc. Autrement dit qu’un jeune déteste d’aller au cours, c’est difficilement à attribuer uniquement à l’école, bien que son niveau scolaire soit faible, son attitude d’apprendre soit passive, et sa fréquence de présence soit base. Il m’apparaît qu’il y a deux forces effectives, l’un est la force extérieure qui tire les jeunes vers le bord de « l’école », l’autre est celle intérieure qui les pousse en dehors. 

   Dans le premier chapitre, ce rapport précise bien les causalités du décrochage en montrant les informations précises effectuant sur le terrain pratique. Il nous montre certains expressions pour décrire la réalité, par exemple, pour ce qu’ils n’aiment pas et ils le décrochent facilement : « Je haïs ça, je n’irai pas ! », « Je ne peux plus, j’arrête ! » ; pour ce qu’il ne leur intéresse pas : « ça ne me dit rien ! », « Ça va, mais ça ne m’intéresse pas plus que ça.» Ainsi qu’il nous marque les facteurs potentiels de décrochage en décrivant et analysant, cas par cas, les donnée obtenu par l’observation. Synthétiquement, il nous présent plusieurs exemples et les étudie avec le point de vue pluridimensionnel.

   Conclusion : Le décrochage peut considérer de ne pas être attribué à une seule cause, il est une causalité d’accumuler jour après jour des facteurs internes et externes, ainsi que ceux de physiques et mentales. Il provoque petit à petit de baisser l’intérêt, de manquer de l’enthousiasme, de souffrir une relation fragile et de soumettre à un jugement injuste. Nous n’avons pas de catholicon pour tourner un jeune en grande difficulté vers une intelligence, pourtant, comprendre et analyser tous ces facteurs nous aide à prendre une mesure appropriée. 

2. Le décrochage spontané 

Dans ce chapitre, l’auteur démontre une forme de décrochage appelée distance émotionnelle. Cette distance peut être catégorisée en deux parties ; physique et intellectuel.

    La personne s’exprime ainsi se trouve à une très grande distance de son interlocuteur : elle se trouve à la distance que son émotion ou sa révolte installe entre son objet et elle-même. En définissant le mot « interlocuteur », il apparaît dans une scène de communication, une interaction émerge entre l’émetteur et le récepteur. Dans ce rapport, il examine plusieurs exemples négatifs en avertissant comment évite-on les formes de communication conduisant le décrochage spontané : l’attitude dominante, le discours blessant, les sarcasmes, les reproches... etc. Tous ces discours négatifs provoquent donc, surtout dans le premier contact ou la posture en face d’un adulte, une émotion, une réaction intérieure, et un décrochage. Il faut comprendre que les jeunes en grande difficulté aient des émotions sensibles, cependant, lorsque l’émetteur comme le dominant (l’enseignant, l’éducateur, les parents) intervient dans une communication contre ces jeunes, et il est facile de créé une espace de la distance ou un mur entre les jeunes (récepteur, dominé) et les adultes (émetteur, dominant).

    En outre, approfondissant sur les deux types de distance précités, l’une est celle de physique qui permet à l’émetteur et au récepteur de se voir et d’avoir un timbre de voix régulier1. C’est-à-dire qu’une distance intime peut aider l’adulte et le jeune à bannir une relation relâchée afin de se faire comprendre et se soutenir ; L’autre est celle d’intellectuelle, elle émerge souvent dans un lieu d’apprendre, par exemple : l’école, la classe ou bien la maison. En fait, utiliser un langage ou un vocabulaire que le récepteur ne comprend pas crée instantanément un décrochage spontané2. Une coupure s’installe facilement entre l’une et l’autre, surtout, lorsqu’un récepteur fait semblant de comprendre ou se dévalue car il ne comprend pas. Cette incompréhension s’accumule au fur et à mesure en créant une distance mentale et intellectuelle. 

    Conclusion : Les élèves ont à apprendre et à comprendre, dès leur entrée à l’école ou dans la vie quotidienne avec les parents ou l’autrui, lorsqu’ils ne comprennent pas, qu’il n’y a aucune honte à ne pas comprendre et que s’ils faisaient semblant, ils accumuleraient rapidement des retards académiques. Cependant, s’ils n’accumulaient pas d’incompréhension, ils ne se décrocheraient pas en cours de route, prêts à décrocher à la moindre occasion. 

3. L’attention volatile 

Ce chapitre nous présent la réalité scolaire de beaucoup d’élèves en nous apprenant comment évite-on cette absence mentale conduisant les élèves à décrocher. La distraction, la lunatique, l’absence mentale, et la fainéantise, ces sont des habitudes mauvaises dont les jeunes risquent de se diriger vers la voie de décrochage. En effet, un élève qui, au sein de l’école, est incapable de se concentrer sur sa tâche scolaire, dont les difficultés sont causées par la répétition de cette forme de décrochage involontaire et spontané. La qualité de la relation enseignant/élève est donc d’une importance capitale pour prévenir ce type de décrochage. L’écoute affective et la relation de confiance et de respect permettent de réduire le risque de décrochage, les moyen peut être suivant : Décoder avec exactitude le message que les élèves émettent ; ne pas enjoliver, ni diminuer le message. 

    Conclusion : Bien évidemment que le climat de la classe soit alors favorable à la prévention et à la résolution de problème, un enseignant est pourtant en face de vingtaine d’élèves, et il est difficile de faire attention à tous les élèves. Nous demandons donc que le climat de communication existant dans la famille, à l’école, dans le milieu social est favorable à l’écoute affective ainsi qu’à la résolution de problèmes, et parallement, qu’un enseignant expérimenté, ainsi que les parents, connaît décoder le langage d’élève et écouter passionnément. 

4. Le décrochage scolaire définitif 

Les jeunes qui s’expriment ainsi ont décroché : qu’ils soient en attente de quitter l’école ou qu’ils soient sur le point de le faire, ces jeunes sont néanmoins le décrocheur. Cependant, en terme de décrocheur, il compose plusieurs facteurs, dedans ou dehors l’école, et aucun n’est d’un facteur unique conduisant au décrochage. Les problèmes qui accompagnent le décrochage profond sont multiples et ils ne se manifestent pas ni pour l’élève ni pour l’enseignant qui est en sa présence. En fait, il est difficilement à pénétrer dans l’esprit de décrocheur, ainsi qu’à retourner sa conviction de laquelle la meilleure solution est de diriger vers la voie professionnelle.

    Lorsqu’un jeune est décrocheur ou en voie de décrocheur, ce qui est important est de tenter de le raccrocher à l’école. Cette visée de retour n’est pourtant pas sous la circulaire de l’âge légal de la scolarité obligatoire, mais réparer ce qui ne subit plus le système éducatif français. Permettre à un décrocheur de raccrocher, c’est bien ; le soutenir dans sa démarche de choix d’école et le soutenir par la suite dans sa démarche d’apprentissage, c’est mieux !3

    Pour effectuer un jeune décrocheur à raccrocher, il faut savoir premièrement que le jeune a besoin de comprendre concrètement les raisons pour lesquelles il a eu tellement de difficultés à apprendre et à comprendre ce que l’on lui enseignait. Ensuite, l’amener à avoir un objectif personnel concret, un intérêt personnel à apprendre, à poursuivre des études. 

   En ce qui concerne le rôle de l’enseignant, il faut maintenir la conscience vive de son rôle d’éducateur et du fait que ce rôle en est un d’autorité. Donc, l’implication des élèves dans leurs apprentissages par l’utilisation active de la rétroaction a un triple effet :

  1. le maintien en alerte et en situation d’intérêt du jeune raccrocheur ;
  2. l’assistance à l’enseignement, l’élève devenant un agent multiplicateur pour ses pairs, c’est-à-dire qu’en démontrant à sa façon sa compréhension à son professeur, il reprend dans un langage différent les données théoriques enseignées ; les autres élèves du groupe approfondissent alors leur apprentissage du sujet ;
  3. l’aide aux élèves en difficulté, car le jeune raccrocheur exprimant une incompréhension permet aux autres élèves de son groupe qui auraient buté sur la même difficulté de récupérer les notions qu’ils n’avaient pas comprises.

 

   Fatalement, on demande les enseignants d’être omnipotent, ils doivent être à la fois le psychologue, le parent, l’infirmier, l’éducateur, avec la passion et la patience. C’est une mission impossible !

    « On ne peut me demander d’être attentive à chaque élève, c’est humainement impossible. Je m’occupe de ceux qui veulent apprendre, et de ceux qui chahutent trop fort. Ca me demande toute mon énergie. Ceux qui ne disent jamais un mot, je ne peux pas m’en occuper, je ne suffis pas à la tâche. Au moins, ils sont doux, ils ne dérangent pas les autres ; ils ne nuisent pas à l’ensemble de la classe. »4 

Conclusion :

Le décrochage scolaire n’est plus, au fur et à mesure, d’un cas personnel, il devient néanmoins le problème social au niveau national. Le décrocheur n’est pas un fatalisme, bien que son niveau scolaire soit faible et sa relation familiale soit fragile. En outre, le problème du décrochage scolaire nous permet de réfléchir que le système éducatif aujourd’hui est encore approprié à tous ? Ou bien c’est nous qui devrons obéir la règle du jeu qui a été constitué par les dominateurs

  

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法國高等教育起源甚早,18世紀初期便有大學分科的基本形式,1893年確立了現代大學的架構。而當代法國大學的架構,基本上是源自於1968年學運的結果。已跨入21世紀的今日,在歐洲整合的潮流及面向全球競爭力的風潮下,法國高等教育是否仍能自傲於其悠久歷史下的獨特性與專業性?

事實上,在1999年由29國共同簽署的「波隆納宣言」 (La déclaration de Bologne)之後,法國高等教育體制為因應配合歐盟教育區域統合,並促進其高等教育之國際競爭力,在文憑名稱、修業年限及學分授予方面採行改革措施。

 
而在法國高等教育開始靠向歐洲整合之後,如何提昇大學及大學生在以「歐洲」甚至是「全球」為單位的競爭下嶄露頭角?2007年8月1日新通過的「大學自治法案」中,針對當前法國的高等教育之結構、大學本身之權利及財政自主化、大學生能力與競爭力之提昇、促進大學與國際間學術及學生之交流等方面進行改革,期許在五年後能將法國大學提昇至兼具「質」與「量」之水準。
 
在法國一向自負其本身悠久文化歷史的背景下,原本屹立不搖的城堡是否能繼續聳立在不斷新建的新式高樓之中?法國高等教育的改革是順從國際潮流,還是將本身的優勢散播向國際?此為本文將探討的目標。
 

關鍵字:法國;高等教育改革;國際化

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於1869年10月16日出生於位於法國東南隅的小鎮,加爾(Gars),卒於1966年10月,享年97歲。他在一次戰後開始逐漸實現他的教育理念,包括工作計畫、自由寫作、獨立工作、創作式表達工坊、體能教育、銜接教育、合作教學等。之後會繼續針對他的理念與實際逐一說明。他並於凡斯(Vence)創立一所實驗小學,這間小學目前仍存在,已於1991年改制為公立學校。Freinet的妻子Élise Freinet也是名教育家,其創立了幼兒藝術教學(l'art enfantin)。

一、生平簡介

出生於南法普羅旺斯的Freinet,他在香水之城格拉斯(Grasse)接受義務教育,並在尼斯(Nice)完成師範學院的學業。一次戰後,約1920年,開始他的小學教師生涯。有趣的是,戰時Freinet曾胸口受創,導致他無法連續講話太久,也無法像傳統教師一樣每堂課講授幾十分鐘。其教育改革理念的萌芽,源於他曾多次到歐洲其他國家參訪,接觸了許多當時在法國仍不熟悉的教育思想。1925年他前往蘇聯(URSS)拜訪並結識了列寧的夫人Nadejda Kroupskaïa,當時的教育部長。此外,他與瑞士的教育學者Adolphe Ferrière結為好友,而Ferrière曾於1889年參訪在蘇格蘭創立的第一間新式教育學校Abbotsholme Scool,他積極鼓吹教育革新與創立了活動學習(pédagogie active),並於1921年成立新式教育國際協會。由於Freinet對外國教育的認識與瞭解的影響(當時蘇聯的人民解放運動及Ferrière的教育革新理念),使得他漸漸以鼓吹反教權干預(anticléricalisme)及自由選擇權而知名。Freinet並於1922年參訪了德國漢堡的自由學校,雖然該校的教學深受杜威的進步主義教育理念影響,然而Freinet批評這一新式教育理念下的學校過於個人主義且太過缺乏組織系統。

1928年,Freinet落腳於聖保羅德凡斯(Saint-Paul-de-Vence),當時他便積極推行他的教育理念,包括印刷、校際聯繫與合作,並創立非教會小學教師組織(CEL, Coopérative de l’enseignement laïc)。並由於積極參與國際會議,使得Freinet的名聲漸漸嶄露頭角。
 
Freinet的教育理念下的班級與傳統學校的教室不同,而較偏向「工坊」模式。其與杜威的理念相同,均強調教育是一種實作與合作式的學習,他同時認為學校不應該獨立於生活之外,而是要能與生活緊密結合。
 
在實際教學上,Freinet並不自滿於僅在學校中主導教學活動或透過報紙等印刷工具來倡導他的理念,他進一步希望將其實驗性探索(tâtonnement expérimental)的成果理論化。Freinet體認到教師的權威(l’autorité du maître)其實是一種暴力(violence)。

名詞解析:

[1] Education novelle,新式教育,其名稱乃源自相對於傳統教育(éducation traditionnelle),強調學生在學習過程的親自參與體驗,認為學習是知識的累積,而學生必須透過其本身興趣來促發對知識的探索與合作精神,這理念同時也是活動式學習的精神所在。



---未完----

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Principales dispositions du texte sur l'autonomie des universités (PRINCIPAUX POINTS)

PARIS, 25 juil 2007 (AFP) - Voici les principaux points du texte "libertés et responsabilités des universités" généralisant l'autonomie des universités adopté mercredi par les députés.

PRESIDENT
- Elu pour un mandat de 4 ans, renouvelable une fois, par les membres élus du conseil d'administration". Il nomme au CA, une fois élu, des personnalités extérieures à l'établissement. La fonction de président est ouverte aux enseignants-chercheurs, chercheurs, professeurs et maîtres de conférences, associés ou invités, ou tous autres personnels universitaires, français ou étrangers.
- Il préside le CA, représente l'université à l'égard des tiers et en justice, conclut les accords et conventions. Ordonnateur des recettes et des dépenses il a autorité sur l'ensemble des personnels de l'université. Il est responsable du maintien de la sécurité et de l'accessibilité pour les personnes handicapées.

CONSEIL D'ADMINISTRATION
- Il comprend "de 20 à 30 membres": 8 à 14 représentants des enseignants-chercheurs (dont la moitié de professeurs des universités), 7 à 8 personnalités extérieures, 3 à 5 représentants des étudiants, 2 à 3 représentants des personnels techniques et administratifs.
- Il détermine la politique de l'établissement: approbation du contrat d'établissement, vote du budget, approbation des accords et conventions, du rapport annuel d'activité, adoption du règlement intérieur.

CONSEILS DES ETUDES ET DE LA VIE UNIVERSITAIRE (CEVU)
- ils disposent désormais d'un "vice-président étudiant" chargé des questions de vie étudiante.

COMITE TECHNIQUE PARITAIRE
- Il est créé dans chaque établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel. Il est consulté notamment sur "la politique de gestion des ressources humaines de l'établissement".

NOUVELLES COMPETENCES DES UNIVERSITES
- Les universités bénéficient dans un délai de cinq ans "des responsabilités et des compétences élargies en matière budgétaire et de gestion des ressources humaines".
- Le contrat pluriannuel d'établissement prévoit, pour chaque année, "le montant global de la dotation en distinguant les montants affectés à la masse salariale, les autres crédits de fonctionnement et les crédits d'investissement". Il fixe "le pourcentage maximum de la masse salariale que l'établissement peut consacrer au recrutement d'agents contractuels".
- L'établissement se dote "d'instruments d'audit interne et de pilotage financier et patrimonial selon des modalités précisées par décret".

ETUDIANTS
- Tout candidat est libre de s'inscrire dans l'établissement de son choix, sous réserve d'avoir sollicité une pré inscription et bénéficié du dispositif d'information et d'orientation.
- Un "bureau d'aide à l'insertion professionnelle des étudiants" est créé dans chaque université.

ENSEIGNANTS-CHERCHEURS
- Ils "participent à la vie démocratique des établissements".
- Lorsqu'un emploi d'enseignant-chercheur est créé ou déclaré vacant, les candidatures des personnes à la qualification reconnue sont soumises à l'examen d'un comité de sélection, composé d'enseignants-chercheurs et de personnels assimilés, pour moitié au moins extérieurs à l'établissement.

GRANDES ECOLES
- Les établissements à caractère scientifique culturel et professionnel peuvent obtenir le statut d'autonomie des universités.

DIVERS
- Le médiateur de l'Education nationale et de l'Enseignement supérieur et des médiateurs académiques peuvent recevoir des "réclamations concernant le fonctionnement du service public" d'éducation.
- Les universités peuvent déterminer, par délibération du CA à la majorité absolue, "le regroupement au sein d'un nouvel établissement ou d'un établissement déjà constitué".
- "La création, la suppression ou le regroupement d'UFR (Unités de formation et de recherche) sont inscrits au contrat quadriennal de l'Etat".
- En cas de "difficulté grave dans le fonctionnement", le ministre de l'Enseignement supérieur "peut notamment demander au CA de procéder à l'élection d'un nouveau président ou convoquer de nouvelles élections au CA".
 

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中午結束「同樂會」之後,下午老師們在國中有最後一場「導師會議」

由於時間還早,我便去外頭閒晃了一圈,4點半回到學校。

按照慣例,列席的有參與「中繼班」的老師、心輔員、校長。而英文老師則缺席(不難猜到~)

最後一次會議討論四名學生:Ludovic, David, Renato and Guillaume

每名學生的紀錄都由老師O提出「各科成績」、「綜合表現」,最後由老師F提出「評估建議」。

期間,其他老師對此學生若有增減評語,也可隨時提出。

首先登場的是Ludovic,老師給他的評語是:學習成績中下、被動、拒絕外在的幫助。

更詳細一點的評語如下:
1.拒絕任何跟法文「書寫」有關的功課。法文課老師所要求的小作業,他一概拒絕。就連申請實習所需的自我介紹、動機信等等需要「書寫」的文件,他也拒絕。
2.遇到困難時很容易就放棄,且排斥來自外在的幫助。例如老師可能會靠近他,指點他一些小細節,但他依然拒絕。除非他對於該科目有「興趣」,例如:數學。
3. 父母對他的成績不是特別關心,家庭關係不和睦?因為他每次吃飯時,都端著食物回房間吃,從不和父母一起用餐。

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Mercredi, le 20 juin 07
 
9,00 Sciences
 
早上只有Gui et Mar準時到班
老師O讓學生開始看關於「體內循環」的卡通,可是這部卡通畫的太簡陋,好像給幼稚園學生觀賞的影片。
Gui楞楞的坐著,Mar則手撐著下巴,努力的讓自己不要這麼快進入夢鄉。
O偶爾講解一下,但許多時間他就跟著學生一起看。
雖然教材「深入淺出」,但是似乎完全激不起學生的興趣。
好不容易,等到10點多,英文老師已經來到教室....
 
10,30 Anglais
這學期的最後一堂課是由「英文老師」負責。
2名學生跟著老師練習單字,10分鐘不到,Mar離開位子去上廁所,回來時候停在佈告欄前把玩圖釘,由她的行為就可以證明:她不想上課~~
老師沒有改變她的教學,並呼喚Mar回位子坐好。而Mar搖搖晃晃的回到位子上,試圖跟老師「閒聊」。但老師不理她,繼續想把2名學生的注意力拉回課本上。
幾分鐘之後,Mar遲遲不肯乖乖的回位子上,且不斷的跟老師辯嘴,最後老師把課本闔上:「我不上了,反正你們也不想上課~」
老師氣沖沖的回辦公室,而O則出來「關心」一下,結果Mar的態度持續惡劣,他回了一句:Je n’ai même pas envie de te parler...停!我也不想跟妳說話。
說完他也轉回辦公室,只留下學生們在空蕩蕩的教室中。
辦公室裡頭,老師們正在七嘴八舌討論,英文老師拿起電話。Mar站在門外猜測她該不會打給Mar的父親?!Mar試圖開門進入辦公室,但馬上被老師們制止。
 
電話掛上之後,學生進入辦公室探取情報。Mar確認了英文老師跟她的父親聯繫。她表達不滿的說:我什麼都沒說啊,幹嘛打電話給我爸爸。
老師們請她坐下來開始跟她談;老師們強調,妳自己知道妳為甚麼會來這裡,這不全然是因為你能力不夠,而是妳的行為有問題。如果妳之後回到Pasteur國中就讀,沒有老師能容忍妳這樣的行為。
Mar :那我不要去Pasteur唸啊,我去別的學校。
老師:哪個學校都一樣,都不容許妳對抗老師、干擾上課。
Mar :那我不唸普通國中,我去唸職業班。
老師:你還沒搞清楚,不管你到哪裡,妳的行為都是「無法接受的」。
英文老師補充;你自己想想,回到班上,一班裡頭有25名學生。你如果想上課就上課,不想上課就對著老師嚷壤:我不上了~這樣一來,老師必須為了妳耽誤其他學生。而且你不想上課是妳的決定。但同時一定還有很多學生並不想放棄。你這樣的行為會干擾到其他同學的權利。
Mar:你說我就好,。幹嘛把其他同學也牽扯撳來。
老師:冷靜點,我不是在罵妳,只是把以後可能的情況說給你聽 !. ?
Mar:夠了,你講我就好,幹嘛還提到別人。(看似她不喜歡自己成為干擾者)。既然我會影響別人,那我不去學校就好了~我不去可以了吧~我不上課了,我哪兒都不去!
 
說完她轉身離開辦公室,奮力的拎著包包離開教室,走前還撞翻了一張椅子....
 
Gui在Mar談話時都默默的在旁邊聽,沒有任何反應,Mar氣急敗壞的離開,而他跟著Mar後面一起走。。。
 
沒想到,最後一天,還是火爆收場....只留下老師們無奈的嘆息
 
 

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Vendredi, le 8 juin 07
 
9,00 Français
 
Seul que Gui, Ma, Re, 3 élèves sont présents.
 
今天,老師放映「辛德勒的名單」,並向學生介紹猶太人的歷史,以及在二戰時悲慘的命運。
 
老師F在放映期間,不斷的介入,介紹相關的真實歷史,相關的畫面,以及電影所要傳達的意念。例如,全片都是黑白,而期間只有一個唯一的顏色出現:穿著紅衣的小女孩。代表辛德勒在內心世界的掙扎與轉換。另外,在猶太人被關在毒氣室中屠殺,老師F解釋由於毒氣是從地面釋放出,因此到後來猶太人彼此採著屍體往上爬,希望能爭取那一點時間,那一點空氣,最後,屍體自動堆疊成詭異的金字塔狀....這些都是電影沒有表達出來,而老師F盡量做了補充。
 
學生方面,Ma和Gui都能「專心」的觀看影片,而Re則低頭玩自己的手機,由於時間漫長(九點半到十二點),Re看時間到十一點半時,便催促老師先填寫他的學習紀錄,好讓他可以先離開。老師當然是勸他再「撐」一下,影片很快就結束了。他不情願的繼續玩手機...過了幾分鐘,他又開口問:「怎麼沒下課時間?」老師沒好氣的回答,「這樣的上課你還想下課?如果你要下課休息就自己去吧。」Re聽完繼續低頭把玩自己的手機。沒多久他溜去辦公室(後來才曉得,他跑去跟Bri告狀,說老師都不下課!)
Re又繼續跟老師「協商」,可不可以提早15分鐘下課去搭公車。Ma在旁邊覺得煩,跟他咆嘯說:「要走你先走啦,我們要看完它」。(不過等影片真正要結束時,已經十二點又五分,她此時又說,快點啦~已經超過放學時間五分鐘了!)Re聽完說:「你有病啊,這有什麼好看的!」
 
 
結果我一邊觀察學生的反應,一邊重溫影片帶給我的震撼。加上老師在旁邊講解,我又看到眼眶溼潤....。這就是我討厭看沈重影片的原因~~
 
 
送走學生之後,二位老師接見了一位先生。他是某出版社的代表,來此推廣他們的活動。活動內容是針對中繼機構的學生,教他們如何創作一份報紙。他帶來不少相關的作品,都是國中程度的學生所創作的報紙、雜誌。他們的內容及用字其實都簡單,但是感覺的出來學生的用心及努力。
但是在他說明的過程中,我很想聽到如果學生們「排斥」這樣的活動時,他們怎麼去處理或幫助學生?他有提到,他們相關的經驗很豐富,也曾帶過不少中繼機構的學生。但是我還沒有聽到他能舉實例說明。(舉實例是老師們最厲害的地方,常常可以從學生的表現找到相關的例子)
在他說明的同時,我聯想到中繼班的幾個孩子。Lu, Re, Da,他們三個是對於法文最排斥的(同時也都是非法籍的子女)。在老師F上法文課的時候,他們的反應都很冷漠,拒絕老師給的作業,拒絕寫任何文章,就連一般的「性向調查」,他們也不提筆,寧願在大大的空白處打X。
如果要創作報紙,提筆寫是他們最厭惡的,連老師都難以拉動他們,那這些初次見面的「專業人士」要如何幫助他們?
或者,這是一個「協同學習」,可以寫文章的寫,可以畫圖、照相的,就負責這些。每個人針對他們的「限制」付出他們的「能力」。這對學生來說,其實也是很另一種學習。
 
會後,我繼續和老師們討論,也提出我的建議。以美術課為例,其實也可以用相關的合作方式來進行課程,例如共同完成一項作品。畢竟一般課程中,大部分都要求學生進行一樣的工作,老師對每個人都有一樣的要求。以前幾週的課程為例,每個人發一個肥皂,雕刻出一個「人像」。然後,當有些學生對此興趣缺缺時,滿地的肥皂屑就是老師頭疼的開始。如果能以共同合作的方式,學生們雖然參與的程度不一,但是對於作品完成後的「成就感」,那是不分彼此的。

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Jeudi, le 7 juin 07
 
Réunion académique sur l’évaluation d’élèves de la classe relais.
 
針對「評估表」。
 
傳統的評估表很重要,因為這對於「瞭解學生」、「資訊的傳達」很重要。
大部分的學生在「返回」教育機構時會有很大的衝突。學校方面若不夠瞭解學生的資訊,他們很難針對學生的優缺點來發揮。
 
以法文為例,只要附上「學生的作業」,對於「學生程度」的瞭解,便可透過作業來觀察得知。
 
中繼班和一般中學的衝突。
常常學生要轉回一般學校就讀時,常常會遭到各式各樣的理由拒絕,最後只好學生繼續待在中繼班。
 
「評估表」
Bruno:這份表格很完整,但是實際上因為太完整,使得有很多地方反而難以執行。
 
對於學生的表現,到底能不能透過:之前,期間,之後來分隔?學生的表現非常多元,通常「評估」的時間是以「課程」為單位,一堂課結束之後,老師馬上填寫「學習單」。而這樣「大範圍」的評估,對老師來說是一個重複的工作。
 
之前的評估會很困難,因為有很多學生都已經「缺席」一陣子,這份資料要怎麼「執行」?
 
Mme : 我們每週都會對學生做自我評量。包括自己承認自己的行為、表現,以及對下一週的學習期待。
 
改掉 Moyens mis en oeuvre pendant la session, 應該改為Commentaire。因為老師無法很明確的「定義」這些執行方法或措施。而採用commentaire,老師可以更進一步解釋學生的表現及所採用的方法。
 
在學科表現上,評分的標準很難展現「事實」。
 
Bruno針對教育局版本的「評估表」,做了一份簡易許多的行為量表,主要針對學生的「學習態度」:Attitude devant les adultes, attitude dans le groupe, attitude face au travail, autonomie dans le travail, pratique de l’Oral, Pratique de l’Ecrit...etc.
 
-         開始討論各個條文的「適當性」
-         老師的任務到底是「跟著學生背後」紀錄,還是站在學生前頭,吸引學生跟上來?
-         太過於瑣碎的條文,老師像是「監視」學生的行為,這樣的工作對老師來說是「重要的」嗎?這反而像是我的工作,每天坐在後面看學生的行為。
 
越繁瑣詳盡的「評估」,對老師而言是更困難,對學生來說也是「不公平」的。沒錯,你們可以針對每一個「條文」找到一個證明的「案例」。但是許多「負面」的罪狀,你們要如何定義?

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學區劃分的問題,在台灣也因為「研擬」推行十二國教而引發各方爭論。以教育部的簡報內容為例,於第三項目「高中職社區化」之3-1子計畫,研擬「學區劃分實施方案」。其目的在於:以現行高中職 15 個登記分發區為規劃藍本。
劃分原則:
   1.學校類型多元(高中、高職、公立、私立)
   2.招生數量充足
   3.鼓勵就近就學:生活機能及通學車程適度
研議期程:以多元參與方式,在1年內,研議學區劃分及審議機制,訂定學區劃分實施方案。
 
「如何破除菁英高中、明星學校的迷思?」先不論建中、北一女,國中階段已經存在許多菁英班。父母也是想盡辦法把子女送到「明星學校」就讀。回憶自己的學生時期,我記得家裏應該是屬於「育賢國中」的學區,結果我跟妹妹的戶口遷到別的地方,變成「建華國中」的學區。所以才有同一條巷子裡有三所不同國中的學生的奇怪景象。而除了「選校」之外,「選班」也是另一個「權力鬥爭」,我就讀的時候就有所謂的「人情班」,同學的父母有議員、教授、大老闆等等,我記得國三的數學跟英文老師,他們的兒子都在我班上。當時我們沒有覺得好或不好,甚至同學間還會說某某班也是人情班。這對任教老師似乎是一種「壓力」,但同時也是一種「光環」。現在明星學校不靠「人情班」來撐業績,而把重點放在所謂的「數理資優班」。即使你屬於該學區的學生,還不一定有辦法擠進去。
 
回到法國,世界報(Le Monde)曾於06年9月訪談全國家長協會理事長Faride Hamana,他指出,超過七成的家長都很滿意,也很遵守「學區制」。說更白一點,今天會站出來反對學區限制的父母,大部分都是想「走後門」的那一群人。他們有錢可以在優良學區裡置產,他們有關係,可以取得特權跨區就讀。而那些社經地位不利的家庭?他們沒有錢沒有特權,所以只能安分守己的就讀學區內的學校。F.H還舉了1985年由二位社會學者Irène Théry及Robert Ballion,進行當時推行的「放寬學區限制」的實驗措施之研究,而這份研究指出,放寬學區限制反而加重了社經地位所造成的不平等,而當時提出「跨區就讀」的要求,絕大部分都是「老師的子女」(汗~~)
其次,明星學校的迷思,當一個學校只有500個名額,卻有超過3000個人爭取時,以「義務教育」的理念,它要怎麼「篩選」?甚至,它拿什麼條件來審核?比誰的錢多嗎?最後,變成要透過「考試」來篩選學生,這還是公平嗎?
很好玩的是,F.H在訪問的最後以日本中學生年年生高的自殺率為例,提醒父母勿過度增加學子的壓力。

當然,這樣的「呼籲」對於這些過度憂心子女未來的父母來說,鐵定是徒勞無功的。
終歸一句話,教育部無論做出什麼規劃、政策、措施,下面的父母總是會有辦法見招拆招。

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La Carte Scolaire

法國中小學採用學區制始自1963年,其建立之目的在於:
1.      便於教師職位的分配及派任;
2.      學生就學的區域分配;

關於學區劃分的方式,是以省或城市作為劃分的界線。每一個小學及中學都會被包括在該區域所屬的學區之中。而每一個學區也會分配一定數量的學校。
至今日,「學區」的設立目標主要在於就學學生的分配。在法國,每一個適齡的學生都必須接受中小學教育,而他們必須在住家所屬的學區中的學校就讀。
「學區」的建立,從行政的角度來看,其有助於教育部依照每年各學區就學人口的多寡而進行增班或減班的規劃。而這樣的措施,實際上也造成許多學校的壓力。以人口統計而言,一個學區的適齡學童人數增加,同時也代表另一個學區的適齡人口減少。

除了強制規定學童必須在居住地就讀之外,仍可以「額外條件」向該學區督察申請,使就學孩童不受學區制的限制。其必要條件包括:
    1. 父母職業的限制
    2. 醫療方面的原因
    3. 由於搬家的因素而位於不同學區,但可申請繼續留在原校就讀
    4. 即使不屬於該學區,但已有兄姊在該校就讀者,可提出額外申請
    事實上,有些家庭即使不屬於上述的特殊條件之外,他們仍可以透過其他詭計來選擇想就讀的學校,例如:
    1. 將子女設籍在祖父母或其他親戚家,甚至在想就讀的學區中購買房產。以巴黎的亨利四世中學(Collège Henri-IV[1])為例,該校所屬的學區,其房價較平均值高約10%。
    2. 透過特殊關係而獲得入學許可。


    [1] 亨利四世中學, 成立於1791年, 為法國有名的貴族學校。至今日,該校被評鑑為法國第一中學,而該校學生已連續五年全數通過「會考」。

    除了上述的「例外條件」及「逃避手段」之外,基本上,學區制涵蓋了法國全部的公立學校,而選擇就讀私立學校及在家教育,則不在此限制之內。


    關於「學區制」的批評聲浪,最主要在於它無形中劃分了「社會階級」,它保護了許多有能力負擔或有良好「關係」的家庭。因此批評者要求政府刪除或重新調整「學區制」,尤其當它的選擇不是依照個人能力,而是按照家庭經濟水準或特殊關係。
    事實上,自1984年起,由當時的教育部長Alain Savary在五個省份推動「放寬學區限制」的試驗措施,針對升上國中的學生,他們可以選擇所就讀的學校[1]。即使「學區制」的執行於1997年重新恢復,然而仍有許多例外,譬如巴黎的高中便從沒有被全面檢視是否遵守「學區制」。
    「學區制」的爭議及改革至今仍持續進行,前任教育部長Gilles de Robien推行另一項特例,位於教育優先區(ZEP)的學子,其國中畢業成績為「優良」者可自由選擇未來想就讀的高中。Nicolas Sarkozy在其競選政見中主張「廢除學區制」,而另一位候選人Ségolène Royal則主張「最理想的情況是廢除」。曾任教育部長的候選人François Bayrou則維護當初他的政績,並認為:「放寬限制將是一個假的自由選擇。」


    [1] 「放寬學區限制」的實驗措施實施了近10年,範圍涵蓋全法國。至1993年的統計資料,將近半數的國中及四分之一的高中廢除入學之學區限制。但是1993-97年的教育部長François Bayrou則廢除這項「實驗措施」。但實際上,仍有許多學校不遵守學區制的限制。(Le Monde, 2006)

    總統大選結束之後,Nicolas Sargozy順利當選,而「放寬學區制」的政見如今也成為各方的焦點。法國共產黨(PCF, Parti communiste français)便強烈反對新任總理François Fillon及教育部長Xavier Darcos試圖推行的放寬政策,並指責這樣的措施將是「共和精神下,學校的末日」。(Le Figaro du mardi 22 mai 2007)




    En France, la carte scolaire désigne un système de répartition dans l'Éducation nationale française créé en 1963. Il représente deux choses :
    • d'une part la répartition géographique des postes d'enseignants
    • et d'autre part la répartition des élèves en secteurs d'affectation.
     
    Principe :
    Le découpage en secteur est d'abord géographique au sein d'un département ou d'une ville. À chaque école primaire et à chaque collège correspond un secteur géographique défini précisément et à chaque secteur est affecté un nombre de postes.
    Dans le langage courant la « carte scolaire » désigne surtout la répartition des élèves par secteur d'affectation. En effet en France, chaque élève doit être scolarisé dans l'école primaire ou le collège du secteur où sa famille est domiciliée.
    Cette sectorisation permet à l'Éducation nationale de planifier les ouvertures et les fermetures de classes en fonction du nombre prévisionnel d'élèves, ce qui, chaque année, provoque des tensions. Certains départements, notamment du Midi, ont vu leur population scolaire augmenter tandis que, dans d'autres départements, c'est un tassement démographique qui a eu lieu. C'est pour cela que la carte change d'année en année.
    Contournement :
     
    Pour contourner la carte scolaire, il est nécessaire de demander une dérogation à l'inspecteur d'Académie, peu de motifs de dérogation étant admis :[1] :
    • Obligations professionnelles des parents
    • Raisons médicales
    • Continuation de la scolarité dans le même établissement après un déménagement
    • Inscription dans un établissement de la ville où un frère ou une sœur est déjà scolarisé
    Les familles qui ne peuvent entrer dans ces critères restrictifs ont parfois recours à des subterfuges pour obtenir l'intégration dans l'établissement de leur choix :
    • Fausse domiciliation chez une grand-mère, tante, cousin qui habite sur la zone d'affectation, voire achat d'un logement sur la zone d'affectation de l'établissement voulu. Les agents immobiliers affectent ainsi une surcote de 10 % aux logements situés sur la zone du collège Henri-IV à Paris.
    • Relations ou simplement bonne connaissance des rouages du système éducatif (choix d'une option rare par exemple)
    Une autre solution est l'inscription dans un établissement privé, qui ne sont pas concernés par cette mesure, ou instruction à la maison.
     
    Critiques et débat actuel
     
    Pour ses détracteurs, la carte scolaire favorise ceux qui sont déjà les plus favorisés, ceux qui peuvent acheter un logement dans la bonne zone ou qui ont des relations suffisantes. Ils défendent donc sa suppression ou son réaménagement pour que la sélection se fasse par le mérite et non par l'argent ou les relations.
    Les expériences d'assouplissement menées à partir de 1984, et plus récemment dans les lycées parisiens n'ont jamais véritablement été évaluées[2]. Selon la FCPE[1], elles favorisent la concentration des problèmes dans un même établissement et ne font donc que renforcer les inégalités[3].
    Gilles de Robien ou Dominique de Villepin ont pris parti pour le « réaménagement » de la carte scolaire et M. de Robien a d'ores et déjà permis une dérogation à tous les titulaires de la mention très bien au brevet et qui sont originaires d'une ZEP. Nicolas Sarkozy a demandé sa suppression et Ségolène Royal son réaménagement, « l'idéal étant la suppression ». Parmi les partis, Alternative Libérale a également inscrit la suppression de la carte scolaire dans son programme. À l'inverse François Bayrou et Laurent Fabius se sont prononcés très clairement pour son maintien : "Un assouplissement serait un faux libre choix".
    Après l'élection présidentielle du printemps 2007 et le succès de Nicolas Sarkozy, la carte scolaire fait partie des discussions. Le PCF proteste contre la volonté du gouvernement d'assouplir la carte scolaire, une mesure que le PCF juge "révoltante", en affirmant que "le gouvernement Fillon entend ainsi proclamer purement et simplement la fin de l'école de la République". (Le Figaro du mardi 22 mai 2007).
    Xavier Darcos, le ministre de l'Education Nationale du gouvernement de François Fillon, a rappelé lors du 61e congrès de la FCPE qu'il commencerait à supprimer progressivement la carte scolaire à partir de la rentrée scolaire 2007/2008[4]
    Il faut distinguer deux choses :
    - la carte scolaire des écoles maternelles et élémentaires qui est déterminée par les conseils municipaux (L212-7 du code de l'éducation) lorsque les communes comportent plusieurs écoles ;
    - la carte scolaire des collèges qui est déterminée par le Conseil Général (L213-1 du code de l'éducation).
    Dans les communes qui n'ont qu'une école, c'est l'article L212-8 qui s'applique. C'est à dire que les parents résidants à proximité de plusieurs écoles peuvent faire scolariser leurs enfants dans une autre école que celle de leur commune.
    Par contre la commune de résidence n'est tenue de participer aux frais de scolarisation de la commune d'accueil que si les élèves rentrent dans le cadre des 3 exceptions prévues par l'article L212-8.
     
    Notes
    1. Article 212-8 du code de l'éducation
    2. Le Monde
    3. Débat avec Faride Hamana dans Le Monde
    4. Discours de Xavier Darcos
    Lien externe
     

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    Un incident de la classe relais

    Il est neuf heures du matin, les cours sont en retard, les garçons étaient dans la salle, les filles étaient au bureau. Ça y est, on commence à travailler.

    C’est le cours des sciences ce matin, les élèves sont présents, sauf Ludovic, car il est exclut pour perturbation hier, il a refusé toutes les demandes. Il refuse de travailler et de respecter le professeur.

     

    M. O projette un film sur la circulation sanguine. Pendant la projection, les élèves sont calmes, mais sans faire attention. Malike se couche sur la table, David dessine sur le brouillon.

     

    Pendant la petite pause, Olivier et moi, nous fumons dehors en parlant sur l’événement avant hier. M. Olivier souhaite sincèrement que la séance puisse bien se terminer aujourd’hui sans souci. Le cours suivant est le cours d’anglais. Pendant notre discussion, Mme LeBlanc s’approche à nous.

     

    David, Renado et Guillaume, trois élèves assistent ce cours d’anglais, les garçons pratiquent l’exercice sur l’ordinateur, Mme LeBlanc s’assied entre Renado et Guillaume, en regardant l’écran de Renado, elle ne cesse lui demander de la concentration et du travail. Au bout du moment, bursquement, Renado tourne son écran et empêche Mme LeBlanc de regarder.

     

    D travaille de l’autre côté avec Brigitte, l’éducatrice. Tout comme Mme LeBlanc, Brigitte lui demande sans cesse de travailler, alors que David pratique l’exercice sur l’alphabet et le chiffre qui demande peu de concentration. Quarante minutes après, alors qu’il ne reste plus que 20 minutes pour finir aujourd’hui, soudainement, les élèves demandent une petite pause, les professeurs sont d’accord, Mme LeBlanc prend sa feuille d’évaluation et donne des notes aux élèves, Brigitte rentre à son bureau, trois élèves restent dans la salle, et en même temps, de l’autre côte, c’est le cours de M Olivier, en mathématique. Les élèves en pause, bavardent et jouent entre eux, cependant, une boulette de papier passe de dessus la grille, tombe dans l’autre côté, personne ne sait qui l’a jeté, personne ne l’avoue non plus. Mme LeBlanc conjecture que c’est peut être Renado qui a fait cela. Quand M Olivier s’adresse à lui, Renado bondit tout de suite et il hurle presque contre M Olivier en proclamant son innocence. Le professeur lui explique qu’il ne l’accuse pas officiellement, qu’il s’adresse à tout le monde, mais le jeune garçon n’accepte pas cette remarque, il lui réponde : « Pourquoi vous me parlez ? Vous avez vu que c’était moi ? C’est pas moi qui fait ça, pourquoi vous me parlez, ça y est, ça m’énerve ! Je m’en fous ! »

     

    Après cet événement, une deuxième scène commence. Cette fois, c’est au tour de David, il se cache dernière Mme LeBlanc en grimaçant et en grognant. Malheureusement, pour lui, M Olivier l’aperçoit et le réprimande immédiatement. Comme d’habitude, David refuse toutes les accusations, « c’est pas moi, c’est pas moi » dit-il, mais cette fois, Olivier l’a bien vu et en témoigne. David s’empêtre à ne pas avouer sa faute, Olivier lui dit  « mais non, je l’ai vu, j’ai vu ce qui se reflète par la vitrine. » Pendant cette action, David a l’air de plus en plus énervé, il agite son bras en serrant son poing, hurlant qu’il n’empêche personne, et plus, quand Olivier lui demande de se calmer, il coupe la parole en agitant son bras, par ce signe, il me semble qu’il veut dire : Tais-toi, laisse-moi tranquille ! Olivier ne cesse de lui demander de se contrôler, tout en regardant la gesticulation de David. Ensuite, Mme LeBlanc intervient dans ce conflit : « David, calme-toi, c’est pénible que tu fais ça ! » David retourne sa tête vers madame en disant « Je ne vous parle pas, je ne veux pas vous parler, arrêtez de me parler ! Ça m’énerve quoi » Après que ces mots sont sortis de sa bouche, Olivier se précipite vers lui, « Tu dis quoi ? Tu menaces madame ? Tu sors ! Tu sors tout de suite ! Qui te permet de parler comme ça un prof ? », et en même temps, madame LeBlanc se lève et s’approche vers eux, en disant aussi, « Tu sors, tu sors ! »

    « Non, je veux pas sortir, pourquoi, j’ai rien fait ! » dit David.

    A ce moment, il me semble qu’il est comme un boxeur acculé dans le coin du ring, et qu’il a choqué car les profs ont l’air en colère et agressifs.

    « Tu sors, tu rentre chez toi, tu vas être exclu sûrement ! »

    « Tu sors, j’ai jamais eu un élève aussi incontrôlable »

    Deux profs crient tour à tour à David, comme si des poings tout tombaient sur le visage du boxeur.

    « Je veux prendre mon vélo » dit-il.

    « Tu sors en dehors, je te le prends » répond le prof.

    David tient son sac et va vers la porte, « Attendez, je veux appeler ma maman », dit-il sur le pas de la porte en essayant de se faufiler pour rentrer dans la salle.

    « Ne t’inquiète pas, on va l’appeler tout de suite » dit le prof en fermant la porte.

    Dehors de l’autre côté de la porte, David continue de parler, mais on n’entend pas ce qu’il dit.

     

    Ce conflit a explosé car les profs ne supportent plus les comportements désinvoltes des élèves. Généralement, les professeurs sont patients. Mais les élèves se rebellent depuis avant hier, ils négligent quasiment toutes les consignes des profs. Ils ne saisissent pas l’esprit de consignes et ils s’en fichent franchement.

     

    En revanche, lorsque D et R luttent contre l’autorité de l’enseignement, ils s’amusent en retournant vers leurs camarades. Ils ne sont pas du tout le rebelle, que les gamins ou les acteurs devant ses camarades. Au cours de mon observation, je me rends compte que s’il y a peu d’élèves présents, il y a moins de perturbation. Au contraire, lorsqu’ils sont tous présents, certains jouent au héros devant leur public. Ils luttent contre l’autorité, négligent les bons conseils, et transgressent la discipline. En raison des objectifs de la classe relais, qui accueille des élèves difficiles, les professeurs se montrent tolérants et patients. Parfois même, ils tolèrent et supportent des petites perturbations.

     

    Etant près de la porte, je vois David dehors. Il a l’air trouble, comme s’il ne savait quoi faire. Renado est silencieux, il baisse la tête. Les rebelles de la classe sont impulsifs. Si David est exclu, il ne pourra plus retourner dans son collège d’origine. Après cet incident une rencontre aura lieu entre l’équipe pédagogique, la principale et les parents de David.

     

    David est autorisé à revenir dans la classe relais, mais il doit signer un document dans lequel il reconnaît l’incident et un engagement à se tenir correctement.

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    Mercredi, le 23 mai 2007


    9,00 Sciences

    Ludovic est exclut à cause de la perturbation.

    Les restes sont présents : Da, Sa, Mar, Malik, Re, Gi

     
    看完影片之後,學生們反應很「平靜」。也有學生在睡覺或是拿著紙張畫圖。
     
    休息時間,學生還是窩在教室裡頭,老師O說:「第一堂課一切順利,希望接下來的一個小時能平安度過」。
     
    10,40 廁所出現一堆「木屑」,又出現老師要求學生,學生置之不理的狀態。不過最後「始作俑者」Malike妥協。老師們「感謝」他的配合。
     
    10,50 英文老師登場,這節跟著上英文的有Da, Gi, Re三個男生,連Brigette都要出場幫忙,不能放任何一個學生「落單」,否則學生很快就搗蛋。英文老師坐在Re和Gi中間,G本來就可以慢慢學習,R則一直被老師唸,他後來乾脆把電腦螢幕轉開,以免老師看到螢幕後繼續念他。
    老師B則陪著D慢慢進行機上作業。
     
    11,40 大家表現雖然偶有插曲,但大部分都很正常。課程進行告一段落,學生開始要求來個小小的休息。
    英文老師開始填寫今天的學習評估表,D和R則進進出出,甚至往另一頭丟紙屑來干擾了另一頭數學課的進行,經過英文老師的「告狀」,老師O干涉了D和R的行為。但是R開始哇哇叫說:「不是我啊,他沒看到是誰,為甚麼就說是我。。。。」反正沒有抓到現行犯,學生就抵死不認錯。
    由於二邊同時上課,中間只能隔了活動板當臨時隔間。之後D不斷的干擾隔壁的上課,發出怪聲,丟紙屑等等,老師O再次訓斥並要求停止如此行為,但D大聲回嘴說:「不是我幹的」。只是這次老師看的清楚,因為從玻璃反射可以清楚看到對面。但是R還是不認錯,甚至開始揮拳表示自己的不滿,老師O則越講越大聲,英文老師也跟著幫腔,結果D反而對英文老師說:「我沒跟你說話,你閉嘴...」之類的。英文老師聽了更生氣,而老師O也從隔壁衝過來。「出去~出去~你現在就離開教室!」兩名老師同時對著D吼。
    D則說:「我不要,為甚麼要我出去,我又沒幹嘛」
    「你沒有幹嘛?你揮拳威脅老師,還對老師粗言頂撞!」O繼續吼著。
    此時D的聲音有點慌了,他開始找其他方法轉移:「我要拿我的腳踏車」。「我幫你拿,你出去!」O立刻回說。
    D被擠到門口邊,又想進來:「我要打電話給我媽」。
    O則試圖把門關起來:「你放心,我們會打給她!」
    最後門緊緊關上,只看D在外頭嘴巴動個不停,卻聽不到他唸什麼~~~
     
    很明顯的,這次的衝突點在於老師無法繼續忍受學生們放肆的行為。連續三天R和D對老師的指示不斷忽視,甚至嘲弄,老師們的確很挫折。即使老師們不斷奉獻出他們的耐心,但是學生們無法領會,也絲毫不在意。
     
    反觀學生,D和R在跟老師進行所謂的「衝突」時,其實轉頭瞬間都在偷笑。他們只是在「挑戰」,只是「表演」給其他同學看。當學生人數越少,這類的情況也越少,學生多的時候,那種表演慾望就浮現。在老師面前大聲吼叫,這對他們來說是一個「英雄主義」的表現。老師們基於「保護」的立場,只好不斷退讓,但是當他們越來越過份時,所謂的「玩火自焚」大概就是如此吧。
    看著D在門外慌張的眼神,R在事後沉默的反應,教室內的小霸王只是學生的衝動反應,等到事情真的嚴重了,他們後悔已經來不及了。
     
    只剩下一個月左右的課程,D如果被中繼班「開除」,應該也回不去原來的國中就讀。現在要等老師們召集D的父母與校長進行商談才曉得最後的處置結果。

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    9,00 Math/Français

     
    早上學生來的頗「踴躍」Math : Davi, G, Re, Lu / Fr : Ma, Me, Mike
     
    今天有個新學生:Mike 他取代另一個Mehdi的位子,因為Mehdi被「退學」,所以這個禮拜開始有個新的學生。
     
    根據和老師們詢問的結果,這名學生完全是「安置」在此。怎麼說呢?學生M在去年即加入CR,但是因為在班級表現過於「搖擺」,因此被勒令「開除」。但是,他原本的中學不接受他復學。所以他被轉學至另一所中學就讀,三個月後,因為他「打」副校長,所以他也再次被新學校勒令退學。由於他還有滿一個月就16歲,不需要接受「義務教育」,加上沒有其他學校願意接收他就讀,所以他被再次安置到CR,等到他滿16歲為止。
     
    早上的一小時課程,學生們分為數學/法文兩邊上課,各自都表現良好,老師讚賞不已。

    衝突發生點:
     
    十點二十分,下課時間,學生在教室在裡頭互扔紙屑,上課時間到了之後,老師開始要求學生把紙屑撿起來,結果學生互相推卸責任,老師開始態度強硬,依然還是沒人回應。學生只會回答:「不是我,我不曉得是誰」
     
    老師決定,除非學生們「主動」把紙屑撿起來,否則他們不繼續上課
     
     
    大家僵持了三十分鐘,Ma突然開口跟老師說:「你們到底想幹嘛啊?跟小孩子一樣!」老師O聽到很不開心,口氣轉為嚴厲,要求Ma進教室,但Ma拒絕,老師和教育輔導員便進辦公室和Ma的父親打電話。(Ma下禮拜二將因此被「停學」一天)
     
    老師F開始跟學生們重新講解一次事件的經過:學生在下課時間的行為,即使是個人行為,但是班級是整體,且為了讓大家瞭解什麼是「規矩」,所有學生必須因此而擔負責任。

    -------------------
    中間和老師F出去外頭抽煙時,問了他有關「懲罰」的規定。在法國中學裡很常見老師因學生的表現不佳或逾越規矩,老師採取「停課」一節的懲罰。大家悶坐在教室內。或者,給予額外的作業。但是依照法令規定,學校中不能有所謂「集體懲處」的行為。意思是「連坐法」是違法的。但是這個法令和實際施行有很大的差距,大部分老師會採用連坐法的方式。而我也跟他分享台灣在「禁止體罰」之後,改採「鍛鍊式」,蛙跳、半蹲、鴨子走路等等,當然,這些「鍛鍊」目前也認定是違法的教育行為。
    ------------------
     
    13,40 下午第一堂課

    早上的「糾紛」持續到下午
    學生們回到教室之後,老師依舊和學生們僵持不下
    學生們還是不肯撿起,老師也就不上課。
    「不是我丟的,我就不用撿」Re說
    「好啦,那我先撿!」新學生Ma作勢撿起離他最近的紙屑,老師們正鼓勵的說:「謝謝」,此時,他又把紙屑扔到自己位子下,原來只是個「假動作」啊~~~
     
     
    14,10 學生們發現消除無聊的方法,幾個學生開始玩起「拼字遊戲」
     
    15,00 老師發給學生這堂課的講義,要學生回家寫作業。

    15,10 下課時間,學生們都不肯離開教室,老師開始驅趕學生,結果學生馬上回嘴。
    「我不想出去不行嗎?」
    「沒有規定下課時間一定要出去吧?」
    「我肚子痛,不想動」
    學生們回嘴越來越大聲,老師只好採取更強硬的手段:「30秒內,沒有離開教室的學生,下禮拜將有三天的停學懲罰」
    學生們反應冷淡,沒有人開始移動,老師便進一步警告,你們之後要進職業班,結果在學證明上列出三天的停學懲罰,這對你們有任何幫助嗎?
     
    最後,Re首先開砲,他跳下桌子,用力的推另一張桌子,作勢要回家~結果他只在外頭晃一圈....
    接著,David也一臉兇惡的離開教室,嘴巴唸唸有詞,但是他走出去就笑了出來。
    終於,學生們全部離開教室。
    那些「兇惡」的學生,只敢嚷嚷著,卻不敢有更進一步的反抗行為。
     
    15,40 上課時間,學生們繼續等候老師開始上課,老師也繼續等學生們「撿紙屑」,結果學生還是堅持,老師們也不上課。雙方繼續僵持不下。


    學生們狀似輕鬆的等到了放學時間,老師們有點垂頭喪氣。
    F說:「我們沒有成功,但也沒有失敗~」
    意思是,我們沒有成功的讓他們撿起紙屑,但是我們也讓他們知道老師的態度跟要求。

    老師O後來跟我談了一下,問我的意見,
    同時我也剛跟Ines報告完所得到的狀況,
    她也問了我一樣的事情,我回她:「我想想~~~」
    想了半天也想不出個鳥來就是了~
    遇到這樣的情形,老師的態度的確需要強硬,
    但是如何讓學生們知道自己是處於「受懲罰」狀態?
    讓學生們聊天、玩填字遊戲,其實這更像是「下課狀態」
    如果同時發給他們一堆練習,然後禁止他們彼此交談,以仍在「上課時間」為理由,壓迫他們的「神經」~
    當然,學生們可以罷寫,但是那股「低氣壓」是會慢慢籠罩的
    更何況,是如此長時間的低氣壓(今天從早上9點到下午4點30下課,只上了1小時的課程)
    學生們會如何反應?

    只是,若學生們妥協,那只是他們「受迫」,之後除了「厭惡」之外,應該不會有任何反省的情緒吧!


    來此的看官先生小姐們
    若今天你(妳)是老師,你會怎麼做呢?

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