目前分類:法國教育 (155)

瀏覽方式: 標題列表 簡短摘要



法國教育部長 Xavier Darcos 宣佈,為了防止校園暴力及破壞,將推動「學校和平法規」。此法規有三項主要原則,其一為有系統的研究如何在學生犯錯之後重建其公民責任,包括學生家長。
同時,Xavier強調應該廢除「開除學生」的教育措施,"當一個學生自我邊緣化時,我們能做的不是一腳把他踢走,反而應該是帶領他重新適應社會常規"
最後,加強校園紀律委員會的效能,在程序上應更快速的執行。

另外,Xavier也計畫推動高中畢業證書獎牌制度,亦即根據學科表現而給予獎牌鼓勵,其目的在於提昇「畢業證書」的價值。獎賞制度可能參考運動競賽的金銀銅牌制度。

然而,國立高中協會會長Florian直言批評,"與其頒發閃亮亮的獎牌,教育部現在應該有更重要的事情該做吧"

Reuters - Lundi 15 septembre, 14h15

PARIS (Reuters) - Xavier Darcos annonce qu'il veut instaurer un "code de la paix scolaire" applicable dans tous les établissements français en cas de dégradations ou de violences.

Le ministre de l'Education a précisé sur France info avoir demandé à un magistrat, Laurent Huet, de lui faire une proposition en vue de la rédaction de telles règles.

Le code devra obéir à trois principes, en premier lieu la "recherche systématique de la responsabilité civile lorsque des dégradations sont commises, en particulier celles des parents", a-t-il expliqué.

Dans le même temps, Xavier Darcos souhaite que le recours à l'exclusion d'un élève soit abandonné.

"Il faut au contraire qu'un élève qui se marginalise ne soit pas exclu mais qu'il soit ramené aux règles de la vie en collectivité", a-t-il souligné.

Enfin, le ministre veut que les procédures disciplinaires soient beaucoup plus rapides et beaucoup plus souples, à travers la création d'une commission disciplinaire qui permette de réagir plus vite qu'un conseil de discipline formel.

Xavier Darcos a en outre confirmé vouloir instaurer des cérémonies pour les remises de diplôme dans les lycées, sur le modèle des pays anglo-saxons avec notamment la remise d'une médaille.

"Ne caricaturons pas, je ne suis pas à la recherche de distributions de médailles en tant que telles, je suis à la recherche de la reconnaissance du mérite", a-t-il dit.

Xavier Darcos a précisé que son objectif était de "donner un peu de cérémonial à la remise d'un diplôme qui a une valeur".

Dans Le Parisien-Dimanche, le ministre avait précisé que la médaille remise à chaque bachelier serait "de couleur différente, peut-être sur le mode des médailles sportives, or, argent, bronze selon la mention obtenue".

Cette annonce a aussitôt déclenché des critiques.

"C'est du bling-bling, c'est insignifiant", a ainsi déclaré Florian Lecoultre, président de l'UNL, premier syndicat lycéen. "Il y a d'autres priorités à l'heure actuelle pour l'Education nationale", a-t-il ajouté.

Gérard Bon, édité par Sophie Louet


shrek 發表在 痞客邦 留言(0) 人氣()


今天在翻閱爸媽從法國旅遊時帶回的Le point
一個小方格吸引了我的注意.....



這位先生,目前是企業主,但是他16歲便中斷學業,17歲創立了他第一個「公司」。接下來他要做的事情更具有挑戰性:創造上千個就業機會給那些像他一樣沒有繼續學業的年輕人。訓練他們成為商業經理專業人員,這對某些人來說,就像打高爾夫一樣,不是每個人都有資格,但是他覺得要打破這個迷思,目前100位工作夥伴之中,就有60位出身自「社經地位不利區域」....
這或許是教育制度做不來的,所以才有李家同,才有Rodolphe Pedro的出現....


A 36 ans, Rodolphe Pedro est à la tête d'une société de gestion de patrimoine, la Compagnie française de conseil et d'investissement, qui gère plus de 1 milliard d'euros pour le compte de quelque 4 000 particuliers et d'une centaine d'entreprises. Ce père de quatre enfants, qui a arrêté l'école à 16 ans et a monté sa première entreprise à 17, se concentre sur son prochain défi : créer des milliers d'emplois dans la finance pour des gens comme lui. « Des gens qui n'y étaient pas destinés », explique-t-il. Avec le partenariat de l'Etat, il propose de recruter, encadrer et former des jeunes à son métier. Son idée ? Faire placer des produits d'épargne par des gens issus de quartiers populaires auprès des habitants de ces mêmes zones. L'expérience s'étalera sur vingt-quatre mois avec à la clé un diplôme d'aptitude professionnelle permettant d'exercer le métier de conseiller en gestion de patrimoine. Sur les 100 collaborateurs « black-blanc-beur » de sa compagnie, 60 sont déjà issus de quartiers difficiles. « On croit que la finance, comme le golf, est réservée à certaines personnes. Ce n'est pas vrai, il faut démocratiser ce métier », répète-t-il. L'opération devrait commencer dès la rentrée avec pour zone test la région Rhône-Alpes.

shrek 發表在 痞客邦 留言(2) 人氣()

 
正如灑枸杞總統的競選承諾,法國高等教育鬆綁,從2009年1月1日起,法國共有20所大學自主,意味著他們可以自行管理預算。此外,去年法案通過時飽受批評的組織校務委員,此權利也回歸大學本身。

這20所大學「先驅者」,將獲得教育部25萬歐元的補助,以順利促成大學自主化。而五年內,達成所有大學自主化。

PARIS (Reuters) - Vingt universités françaises deviendront autonomes le 1er janvier 2009, annonce la ministre de l'Enseignement supérieur Valérie Pécresse.

Ces universités pourront gérer leur budget comme elles le souhaitent, ainsi que leur organisation pédagogique, comme le prévoit la réforme votée l'été dernier et très critiquée par des syndicats d'enseignants et d'étudiants.

Le ministère de l'Enseignement supérieur a confirmé la liste des 20 sites publiée jeudi par Le Parisien.

Seront autonomes le 1er janvier, Paris 5, 6 et 7, Marne-la-Vallée, Cergy-Pontoise, l'université technologique de Troyes, Nancy 1, Strasbourg 1, 2 et 3, Mulhouse, Lyon 1, Clermont-Ferrand 1, La Rochelle, Limoges, Saint-Etienne, Toulouse 1, Aix-Marseille 2, Montpellier 1 et Corte.

"Ce sont des universités pionnières, d'ici cinq ans toutes les universités seront autonomes", a dit Valérie Pécresse sur France 2.

"Pour les 20 premières, c'est-à-dire 25% des universités, nous allons leur donner 250.000 euros pour aider leur passage à l'autonomie", a-t-elle précisé.

Priée de dire si des universités seraient supprimées, Valérie Pécresse a répondu : "Nous sommes dans l'incitation pour qu'il y ait des grands pôles universitaires, à terme on aimerait 15 grands pôles regroupant universités et grandes écoles."

Jean-Baptiste Vey

shrek 發表在 痞客邦 留言(0) 人氣()


Par Karine PERRET
AFP - Vendredi 11 juillet, 20h56

2008年法國高中會考結果揭曉,今年的錄取比率跟首次破紀錄的去年一樣,維持83.3%

各科別的錄取結果如下:

文科 86.1% ; 理科 89.1% ; 社會經濟科 86.8% ; 職業技能科 80%


另外值得一提的是,各省的錄取結果,今年由Grenoble取得高標, 92.6%, 職業類科則由Nantes奪下榜首 87%,
而聚集「教育優先區」的Creteil,依舊以80.5%, 71.4%的成績吊車尾。


PARIS (AFP) - Le taux de réussite au baccalauréat 2008, toutes filières confondues, est de 83,3%, soit le même chiffre qu'en juillet 2007, qui avait établi un record historique, selon les chiffres annoncés par Xavier Darcos.

Le taux d'accès d'une génération au bac continue néammoins de piétiner à moins de 64%.

L'édition 2008 du bac, qui fêtait ses 200 ans, a permis à 83,3% des 621.000 postulants de remporter le précieux Sésame pour les études supérieures. Ce taux est identique à celui de juillet 2007, une année record après un taux de réussite en 2006. Celle-ci constituait déjà un record (81,9%).

Toutefois, selon le ministre, "compte tenu des évolutions démographiques" la proportion d'une classe d'âge qui l'obtient s'établit à 63,4% (63,6% en 2007). Ce taux plafonne depuis 1995 (64%). Il était d'environ 30% il y a 20 ans.

Dans le détail, le taux de réussite 2008 pour le baccalauréat général, à 87,8% est "supérieur à celui de toutes les sessions antérieures" (87,6% en 2007).

La série L (littéraire), avec un taux de 86,1% de réussite, enregistre une hausse de 1,8 point par rapport à 2007. La série S (scientifique), avec un taux de 89,1%, augmente de 0,7 point par rapport à l'an dernier. La série ES (sciences économiques et sociales) voit son taux de réussite diminuer de 1,5 point, pour s'établir à 86,8%.

Par ailleurs, "la réussite au baccalauréat technologique franchit le seuil des 80%", notent les services du ministère, "avec un taux de succès de 80,2%" (79,5% en 2007), soit plus que "toutes les sessions précédentes".

La réussite augmente dans le secteur tertiaire et diminue dans les secteurs industriel et agricole.

En métropole, comme l'an dernier, l'académie de Créteil, qui concentre le plus d'établissements difficiles, a les résultats les moins bons (80,5% pour le bac général et 71,4% pour le bac techno).

Grenoble arrive en tête du tableau pour le bac général avec 92,6% de taux de réussite. Pour le bac techno, c'est l'académie de Nantes (87%) qui a la première place.

S'agissant du bac professionnel, il est en baisse, avec 76,6% des candidats ayant réussi à la décrocher (contre 77,9% en 2007). La baisse est "commune aux secteurs des services et à celui de la production", selon le ministère. "Seul le secteur de la production agricole voit son taux augmenter".

Ces chiffres, qui concernent la métropole et les DOM, restent provisoires, n'incluant pas la session de septembre.

Le bac qui a fêté cette année ses 200 ans est né par un décret du 17 mars 1808. Les premiers bacheliers étaient alors au nombre de 31. La première bachelière, Julie Daubié, a décroché son diplôme en 1861, à 37 ans.

Cette année, afin que les élèves de seconde et de première puissent avoir cours le plus possible en juin, le ministre de l'Education avait décidé de repousser d'une semaine la tenue des épreuves par rapport à l'an dernier. Dans certaines académies, les cours continuaient de se tenir en même temps que les épreuves.

A ce sujet, le Snes-FSU, majoritaire chez les enseignants des collèges et lycées, a affirmé dans un communiqué vendredi, que les effets de cette "reconquête du mois de juin" - termes du ministre - avaient eu des effets très "limités".

Ainsi, "pour les élèves de seconde" des académies expérimentales "les cours auront duré de 8 à 10 jours de plus que les années précédentes", soit "un gain assez mince pour des contraintes accrues", entre autres sur les professeurs, pour qui les délais de correction ont été difficiles à tenir.

shrek 發表在 痞客邦 留言(0) 人氣()




本週三,教育部長宣佈由2009年開始,將刪減高達13500個教師職缺。

此項宣佈立即引發教師公會的強力反彈,他們宣稱這項決定是一史無前例的損害,且他們警告於08/09學年度開學後會立刻發起一連串的抗爭行動。

這項措施已經由教育部長提交給總理,且據悉已獲得現任總理(前任教育部長)François Fillon的同意。

法國於教育部管轄下,約有一百二十萬工作人口,其中有八十萬為教師。



Par Karine PERRET AFP - Mercredi 9 juillet, 21h42

PARIS (AFP) - Le ministre de l'Education, Xavier Darcos, a annoncé mercredi que 13.500 postes devraient être supprimés dans l'Education en 2009, suscitant une vive inquiétude chez les syndicats qui ont dénoncé une "saignée" d'une "ampleur inégalée" et prévoient "des actions" après la rentrée.

Xavier Darcos explique dans un entretien à Libération qu'il a proposé le non-remplacement de 13.500 départs à la retraite pour la rentrée 2009, dans le cadre du budget 2009. "C'est le chiffre que j'ai proposé au Premier ministre et c'est vraisemblablement le chiffre qui sera retenu (...)", affirme M. Darcos.

A RTL, le Premier ministre, François Fillon, a déclaré s'être "mis d'accord" avec le ministre de l'Education sur ce chiffre.

Au total, 1,2 million de personnes travaillent dans l'Education, dont un peu plus de 800.000 enseignants.

Le ministre estime disposer de "marges de manoeuvres" compte tenu du nombre de postes d'agents, "qui ne sont pas devant les élèves".

Ainsi, il veut d'une part "ramener au bercail" des agents figurant parmi les 30.000 "mis à disposition" dans des administrations, associations, structures culturelles. D'autre part, il estime que "10.000 équivalents-temps plein pourraient être mobilisés" chez les remplaçants.

Il précise également qu'une prime de début de carrière "significative" sera versée dès novembre aux jeunes enseignants titularisés, que la fonction de directeur d'école sera mieux indemnisée et que les enseignants qui auront pris trois heures supplémentaires en plus de leur service en 2008-2009 toucheront en plus 500 euros par an.

"Autant que possible", ces suppressions ne toucheront pas le lycée, qui va faire l'objet d'une réforme à partir de la rentrée 2009.

Ces suppressions de postes entrent dans le cadre de la politique du gouvernement de ne pas renouveler un départ de fonctionnaire sur deux partant à la retraite. 11.200 postes ont été supprimés dans le budget 2008.

Ces nouvelles "coupes" budgétaires "sont d'une ampleur inégalée", a réagi la FSU, principale fédération de l'Education.

Pour le SE-Unsa, il s'agit d'un "record" et d'un "scénario catastrophe".

"Logique purement comptable", a fustigé le Sgen-CFDT, pour qui les suppressions de postes ne doivent pas servir à "revaloriser les débuts de carrière" des enseignants.

Le PS a dénoncé "une régression budgétaire sans précédent des conditions d'enseignement".

L'Unef (premier syndicat étudiant) craint que les étudiants soient eux aussi "victimes" des suppressions de postes, en raison d'une "baisse des postes ouverts aux concours de l'enseignement".

Les syndicats lycéens UNL et Fidl, à l'origine du mouvement lycéen au printemps contre les suppressions de postes de 2008, ont prévenu de se mobiliser à la rentrée.

Une réunion des fédérations de l'Education est prévue le 26 août.

La FSU prévoit "un plan d'action qui s'applique dès les premiers jours de la rentrée", parlant de "manifestations, rassemblements, distribution de tracts, réunions des parents".

L'Unsa-Education propose une manifestation nationale courant octobre 2008.

La suppression de 11.200 postes au budget 2008 a fait descendre dans la rue les enseignants à plusieurs reprises - en novembre, janvier, mars - rejoints par les lycéens et parents d'élèves entre fin mars et fin mai.


shrek 發表在 痞客邦 留言(0) 人氣()

 

校內規範 Règlement intérieur
 
法國所有學校均需依照下列原則訂立學校規範,
1.      政教分離原則
2.      在多元文化及保持中立的原則上,尊重學生表達意見的權利。
3.      寬容並尊重他人及其信仰。
4.      保障學生免於遭受肢體上或精神上的侵襲。並拒絕使用暴力。
5.      學生對於自身行為的負責及成長。
6.      在合法的條件下擁有公開集會、表達及成立組織的權利。
7.      成立學校組織及運作的規範。(時間表、活動場所等等)
8.      學生勤奮求學態度的要求。(出席、準時、上課參與等)
9.      處分及處罰的程序。
 
如何獲得有關學校規範的資訊?
 
學校規範必須經由學校行政委員會許可。
經由許可後,此規範將公佈於學生、家長、教師及校內所有人員,學生於開學第一天即會拿到此規範。
 
所有教育手段、方法及程序均需遵守以下原則:

1.      合法性

2.      對立原則:所有受罰者均有權提出解釋及辯駁,甚至可要求父母、法定代理人等參與。所有懲處手段均具備可解釋性及正面積極性。

3.      比例原則

4.      個別化原則:所有集體的懲處均為禁止的。學生只能接受其本身所犯過錯的懲處措施。
 
《法國巴黎亨利四世中學之學校規範》
※    學生的出席規定
※    下課時間及午餐時間,學生必須留在學校中庭。
※    每堂下課時間結束後,學生必須準時前往下堂課的教室。
※    若任課教師請假,學生改於多媒體教室內自習。
※    午餐時間,學生得前往多媒體教室,但使用者需於該日10 :30前登記。
※    學生若需要前往保健室,需事先徵求教師的同意。
※    學生們需隨時攜帶家庭聯絡簿。學校可能於上學或放學前檢查。
※    家長需定期審閱學生的家庭聯絡簿。
※    學生若需請假,家長必須事先或儘快通知學校。
※    學生於請假後需提供由家長簽署的證明文件。
※    學生需穿著適當的服裝參與體育課程,否則教師有權拒絕學生參與。
※    禁止在校內吸煙。
※    任何具有危險的物品均禁止。
※    學生必須穿著適當的服裝到校。
※    避免攜帶貴重的物品到校。
※    六年級學生應放置資料夾於大廳。
※    校內物品毀損需負擔賠償。
 
處罰(輕微的缺失,由教師、教育輔導員及學監提出)
※    抄寫處罰的事由並由家長簽署。
※    額外的作業。
※    留校
※    口頭或書信的道歉。
※    暫時性的驅離課堂。

※    學務顧問(Conseiller principal d’éducation (CPE)召見。

※    由學務顧問撰寫警告通知書。
 
處分(情節較為重大的缺失,由校長或教育委員會提出)
※    由校長撰寫之警告通知書
※    懲戒處分
※    暫時停學(八日之內)
※    暫時聽學(一個月之內)
※    退學
 
附註:有關遲到的懲處規定
※    三次登記遲到者,處罰一個小時的留課。
※    課堂間的遲到,將視學生學習態度而施以留課一小時的懲罰。

shrek 發表在 痞客邦 留言(0) 人氣()


PARIS (AFP) - Le coup d'envoi de l'édition 2008 du baccalauréat a été donné lundi avec l'épreuve de philosophie, sur laquelle ont planché dans la matinée les 324.810 candidats de la filière générale, puis dans l'après-midi les 168.588 de la filière technologique.

Dès 08h00, les élèves de terminale L (littéraire), ES (sciences économiques) ou S (scientifique) ont philosophé pendant quatre heures sur des sujets comme "La perception peut-elle s'éduquer ?", "L'art transforme-t-il notre conscience du réel ?", "Est-il plus facile de connaître autrui que de se connaître soi-même ?" ou encore "Peut-on désirer sans souffrir ?".

Interrogé lundi soir sur Europe 1, le ministre de l'Education Xavier Darcos a assuré qu'il aurait choisi ce dernier sujet, même si "c'est une vision un peu romantique des choses".

Selon lui, le désir peut être une "souffrance" car il nous fait "cesser de coïncider avec nous-mêmes", "mais on peut aussi désirer en étant heureux, parce que le vrai malheur c'est d'être sans désir du tout, comme une pierre, inerte".

En filière générale, les moins inspirés par la dissertation auront préféré l'explication de texte, avec des extraits de "De la démocratie en Amérique" de Tocqueville (ES), des "Cahiers pour une morale" de Sartre (L) ou encore du "Monde comme volonté et comme représentation" de Schopenhauer (S).

Dans l'après-midi, les 168.588 candidats au bac technologique sont entrés en lice. Avec "Peut-on aimer une oeuvre d'art sans la comprendre ?" ou "Est-ce à la loi de décider de mon bonheur ?", ou encore des questions auxquelles répondre d'après un texte de Kant.

Pour éviter que des candidats ne soient pénalisés par d'éventuels retards dus aux opérations escargots des routiers en colère contre le gazole cher, M. Darcos avait diffusé une circulaire précisant que les retards seraient tolérés lundi matin dans la limite d'une heure trente.

Les routiers avaient assuré qu'ils n'entameraient leurs actions qu'à partir de 09h00 pour ne pas perturber les examens.

Vers 18H00, "aucun désagrément" concernant les épreuves n'avait été signalé au ministère.

Le bac fête cette année ses 200 ans : l'année de sa création, il avait été décerné à 31 hommes. La première femme l'a obtenu en 1861.

En souhaitant bonne chance aux candidats le matin sur France 2, M. Darcos a rappelé qu'il était "très attaché" à ce "sésame pour entrer dans l'enseignement supérieur".

Au total, 615.625 candidats vont passer les épreuves des bacs général (53% des postulants), technologique (27%) et professionnel (20%).

L'an dernier, 524.313 personnes ont décroché le diplôme, soit 83,4% des postulants et 64% de la classe d'âge, selon les résultats définitifs (incluant les DOM) publiés lundi.

Cette année, les épreuves s'étaleront jusqu'à jeudi pour les terminales générales, avec notamment l'histoire-géographie mardi matin et la première langue vivante jeudi après-midi. Les séries S et ES plancheront jeudi matin sur les mathématiques, les L sur le latin.

Pour les bacs technologiques, les épreuves diffèrent d'un jour et d'une série à l'autre, sauf la première langue vivante, mercredi après-midi pour tous.

Le bac pro commencera comme chaque année une semaine plus tard.

Les résultats seront connus vendredi 4 juillet pour le premier groupe d'épreuves et vendredi 11 pour les résultats définitifs (après rattrapage) qui seront disponibles gratuitement sur le site www.education.gouv.fr.

 

shrek 發表在 痞客邦 留言(0) 人氣()

PARIS (AFP) - Nicolas Sarkozy devrait annoncer de nouvelles modalités pour le baccalauréat général et professionnel lundi devant les cadres de l'éducation nationale et évoquer la formation des maîtres sur laquelle des propositions seront faites "avant l'été", selon l'Elysée.

A l'occasion du bicentenaire du décret napoléonien du 17 mars 1808 organisant le système éducatif, M. Sarkozy recevra lundi après-midi "l'ensemble des cadres dirigeants de l'éducation nationale et de l'enseignement supérieur", recteurs et inspecteurs d'académie, inspecteurs généraux ou présidents d'université.

Cette rencontre intervient alors que les différents secteurs de l'éducation se sont mobilisés à plusieurs reprises récemment contre la politique gouvernementale.

M. Sarkozy évoquera "les perspectives de sa politique éducative pour les années à venir".

Sera notamment abordée la question de la formation des enseignants, sur laquelle "des propositions" seront faites "avant l'été", selon l'Elysée. Le président devrait confirmer l'allongement de la formation des enseignants au niveau master (bac+5).

En contrepartie, la rémunération des professeurs en début de carrière sera revalorisée, et ce "à partir de 2012", selon l'Elysée, qui rappelle la promesse du président: que la moitié des gains réalisés par le non-remplacement des fonctionnaires du secteur partant à la retraite retourne aux enseignants.

La "mastérisation" de la formation des professeurs devrait "entraîner, à terme, la disparition des IUFM" (Instituts universitaires de formation des maîtres), précise la présidence.

Autres sujets qui devraient être abordés par le chef de l'Etat: la réforme des études au lycée, qui sera mise en place dans les classes de seconde dès 2009, et le "baccalauréat nouvelle formule" qui en découlera trois ans plus tard, "en 2012".

"Le baccalauréat prépare mal à l'enseignement supérieur. Nous n'avons pas assez de jeunes diplômés du supérieur en France, la série S est trop recherchée, les volumes horaires sont très importants, jusqu'à 36 heures par semaine. Il faut aller vers un lycée plus diversifié où les élèves se préparent davantage à l'enseignement supérieur", explique une source proche du dossier à la présidence.

Changement de formule également pour le baccalauréat professionnel: dès septembre 2009, les élèves passeront ce type de bac "sur trois ans". Cette "revalorisation", selon l'Elysée, "répond à un besoin de notre économie, car nous n'avons pas suffisamment de techniciens spécialisés".

M. Sarkozy devrait également redire que "le but" de son gouvernement est de "diviser par trois - et même davantage - l'échec scolaire d'ici 2012".

Plusieurs mesures sont envisagées dans le primaire pour y parvenir: réorganisation du temps scolaire, meilleure évaluation (l'une en CE1, l'autre en CM2), création de nouveaux programmes "plus simples, plus clairs, plus lisibles".

Dans les collèges, l'accompagnement éducatif (études dirigées après 16H00) devrait être généralisé.

"L'éducation est une priorité absolue pour le président de la République", fait-on valoir à l'Elysée, où l'on plaide "pour une démocratisation réelle de notre école", alors que "15% des élèves sortent du primaire avec des lacunes qu'ils ne rattraperont jamais" et que seuls "40% des enfants d'ouvriers accèdent à l'enseignement supérieur, contre 80% pour les enfants de cadres supérieurs".

L'éducation sera également le thème d'un déplacement du président Sarkozy, jeudi, en province.

 

shrek 發表在 痞客邦 留言(0) 人氣()



這則新聞算是關係到近來紛爭已久的「減少教師職缺」的風暴,由所謂「政府高層」針對此糾紛及未來法國教育改革的方向做一番解釋。

法國政府認為,「教師提昇」是教育改革中重要的一環,包括將教師的學歷提高到碩士階段(Bac +5),除了教師本身素質的要求,政府也承諾會給予教師更優渥的待遇。這項承諾同時也是在廢除「師資培育機構」(IUFM),並將師範教育併入大學之中,大學對此項政策的保證。

此外,法國政府也針對「法國教育水準落後」及「培育學生接受高等教育」這二項議題上努力。尤其在後者,今日約有64%的學生擁有高中文憑,而四十年前這個比例僅有20%,教育普及似乎已開花結果,但這過程中仍有不可忽視的缺失:出生勞動階級的子女進入高等教育的比例僅為中產階級子女的一半(40% vs 80%)。而在初等教育之後便有近15%的學生在學業表現上大幅落後。

為了減少「學習挫敗」(L'echec scolaire)Sarkozy政府也承諾在四年任期中達到「改善教育機構」及「促進真正的教育普及化」這二項教育目標。

以小學教育為例,每週上課時數將由26小時減低為24小時,而扣除的2小時為「依照學生的需求所組成的小團體之補救教學」。事實上,約有20%的學校採取此項措施,而自08年秋的開學之後,所有學校必須實施此項政策。

其次,學校的控管制度勢必更加密集,課程則要求更簡單、更明確、更集中基本知能,在歷史課程上,則希望能有更明確的標示,因為透過歷史的學習,同時也是學生成為公民不可或缺的基礎。

中等教育上,延長職業教育年限至年,使其更符合經濟市場需求及增進學生本身的專業知能。其次,高中教育專業化,幫助學生更確立未來學習的方向。再來,幫助學生在生涯規劃上,學校應提供每年一次的諮詢。


PARIS (Reuters) - Nicolas Sarkozy fête aujourd'hui le bicentenaire du décret de 1808 fondateur du système éducatif français en recevant à l'Elysée les recteurs et inspecteurs d'académie, inspecteurs généraux et présidents d'université.

Le chef de l'Etat évoquera à cette occasion les réformes de l'Education nationale, menées depuis un an ou à venir, avant un déplacement en province sur ce thème jeudi prochain.

Selon son entourage, il réaffirmera que l'éducation est pour lui une "priorité absolue", au moment où il est confronté à un nouveau mouvement de mécontentement des enseignants, qui protestent notamment contre les réductions de postes.

Nicolas Sarkozy devrait évoquer la réforme de la formation des enseignants, pour laquelle des propositions seront faites avant l'été, dit-on à la présidence de la République.

Le gouvernement souhaite que les enseignants soient recrutés au niveau du master (bac + 5), autrement dit après une année d'université supplémentaire, ce qui permettra de mieux payer les professeurs en début de carrière.

"C'est l'université qui assurera la formation des enseignants, avec, à terme, la disparition des IUFM (instituts universitaires de formation des maîtres)", explique l'entourage du chef de l'Etat.

Le président et le gouvernement affirment d'autre part vouloir remédier à un double constat : le système éducatif français est aujourd'hui à la traîne par rapport à d'autres pays développés et prépare mal les élèves à l'enseignement supérieur.

Si 64% d'une classe d'âge a le baccalauréat au lieu de 20% avant 1968, cette démocratisation de l'enseignement a en partie manqué sa cible, fait valoir l'Elysée : seulement 40% des enfants d'ouvriers accèdent à l'enseignement supérieur en France, contre 80% des enfants de cadres supérieurs.

Et 15% des élèves sortent du primaire avec des lacunes telles qu'ils auront beaucoup de mal à les rattraper et qu'ils se retrouvent sur une "trajectoire d'échec".

DIVISER PAR TROIS L'ÉCHEC SCOLAIRE

"Nous avons deux objectifs : l'amélioration de la performance globale de l'appareil éducatif et la démocratisation réelle de notre école", explique l'entourage de Nicolas Sarkozy, qui veut diviser par trois l'échec scolaire d'ici 2012.

Pour y parvenir, le gouvernement entend réorganiser le temps scolaire en réduisant de 26 à 24 le nombre d'heures de cours en primaire pour dégager deux heures de soutien personnalisé pour des petits groupes d'élèves et mettre en place un accompagnement éducatif après 16h00.

Cet accompagnement éducatif, qui existe actuellement dans 20% des collèges, serait généralisé à partir de septembre 2008 à tous les collèges et aux écoles de l'éducation prioritaire.

Le suivi de l'enseignement primaire sera renforcé, avec deux évaluations, en CE1 et en CM2, des inspections plus nombreuses, tandis que les nouveaux programmes seront "plus simples, plus clairs, plus lisibles, centrés sur les fondamentaux - français, maths, sports", explique l'entourage de Nicolas Sarkozy.

En histoire, l'accent sera mis sur la chronologie "qui fournit des repères aux élèves", qui auront "une instruction citoyenne et morale" pour les préparer à la vie en société.

Dans le secondaire, le baccalauréat professionnel en trois ans sera mis en place en 2009, ce qui permettra de revaloriser cette filière. "Cela répond à un besoin de notre économie, car nous n'avons pas suffisamment de techniciens spécialisés", souligne la présidence de la République.

Pour les autres filières, "il faut aller vers un lycée plus diversifié, où les élèves se préparent davantage à l'enseignement supérieur", explique-t-on de même source.

Une nouvelle seconde sera mise en place en 2009 et un bac nouvelle formule en 2012.

Le gouvernement entend aussi continuer à assouplir la carte scolaire et améliorer le système d'orientation, avec trois entretiens au lycée, en 3ème, 1ère et Terminale.

Nicolas Sarkozy réaffirmera enfin son souhait de renforcer l'accueil des handicapés en milieu scolaire ordinaire.

Emmanuel Jarry

 

shrek 發表在 痞客邦 留言(0) 人氣()

 

Heurts entre des lycéens et les forces de l'ordre devant un lycée parisien qui attendait la visite de François Fillon

PARIS - Des heurts opposaient lundi matin les forces de l'ordre à des lycéens devant le lycée Paul Bert, rue Huyghens dans le 14e arrondissement de Paris, peu avant l'arrivée du Premier ministre François Fillon.

Les gendarmes mobiles ont violemment repoussé les manifestants, une centaine de jeunes qui s'opposaient à la venue du Premier ministre, entre le coin de la rue Huyghens et le boulevard Raspail, a-t-on constaté sur place. Trois manifestants ont été interpellés.

M. Fillon, attendu pour une réunion sur la prévention des drogues dans le milieu scolaire est arrivé sur les lieux peu après, à environ 9h45, accompagné de la ministre de la Justice Rachida Dati et du ministre de l'éducation Xavier Darcos.

M. Darcos a justifié l'intervention des forces de l'ordre. "Venant de personnes qui ont organisé pendant trois mois une certaine confusion dans les établissements, c'est comique", a-t-il dit à propos des manifestants. "Nous sommes en République, nous sommes dans un établissement public. Le Premier ministre, la garde des Sceaux et le ministre de l'Education sont à leur place dans les établissements publics. Il n'y a aucune raison de trouver quelque chose de choquant".

Les parents d'élèves de la FCPE se sont joints à la manifestation. Dans une lettre ouverte au Premier ministre, au ministre de l'Education et à la garde des Sceaux, ils ont dénoncé dans cette visite une "provocation", en plein mouvement contre les suppressions de poste dans l'éducation.

Le Premier ministre est reparti peu avant 11h, sous les huées des manifestants toujours bloqués par les forces de l'ordre. Interrogé sur les incidents, il a justifié l'attitude des policiers. "La police est là pour faire régner l'ordre. Les manifestations ne sont pas une façon de régler les sujets".

Les forces de l'ordre ont ensuite levé le barrage. La manifestation s'est terminée sans incident.

shrek 發表在 痞客邦 留言(0) 人氣()


PARIS (AFP) - Six projets, concernant 19 universités, ont été retenus mercredi soir par la ministre de l'Enseignement, Valérie Pécresse, qui leur affectera des fonds afin qu'elles rénovent leur immobilier et accroissent leur visibilité internationale, a affirmé le ministère dans un communiqué.

"Ces projets impliqueront 19 universités, 17 écoles et tous les principaux organismes de recherche. Ils sont répartis dans 5 régions et concerneront 340.000 étudiants et 13.000 chercheurs", a ajouté le ministère.

Ces projets sont: "celui porté par le Pôle de recherche et d'enseignement supérieur (Pres) Université de Bordeaux sur le site de Talence-Pessac-Gradignan" et le projet +Grenoble, université de l'innovation+ (universités Joseph Fourier, Pierre Mendès-France, Stendhal, et INPG).

Figurent aussi le projet +Lyon cité Campus+ porté par le Pres de Lyon, uniquement pour les campus Charles Mérieux et La Doua", ainsi que le projet "des universités de Montpellier I, II, III".

Autres projets lauréats: celui de l'"université de Strasbourg I, II, III (dont la fusion est prévue au 1er janvier 2009), uniquement pour le campus +Historique-Esplanade+" et enfin le "projet porté par le Pres de Toulouse uniquement pour les sites Rangueil et Toulouse-centre".

Ces six projets ont été proposés à Mme Pécresse par un comité d'évaluation, composé de huit personnalités indépendantes, à l'issue d'une réunion toute la journée mercredi.

Ce comité avait à choisir entre 46 projets déposés le 30 avril par 70 universités dans le cadre de l'appel à projets du plan "Campus".

Ce plan, annoncé par Nicolas Sarkozy, vise à "rénover et redynamiser les campus existants" et leur donner "une visibilité internationale" grâce à "un investissement massif" de 5 milliards d'euros, provenant pour partie de la vente, réalisée début décembre 2007, d'actions EDF de l'Etat (pour 3,7 mds d'EUR).

Au total, dix projets (au maximum) seront retenus. Les quatre derniers seront connus d'ici juillet.


shrek 發表在 痞客邦 留言(0) 人氣()

 
AP - Mercredi 28 mai, 15h28

PARIS - Aïssata Bah, la mère sans-papiers d'un des jeunes acteurs du film "Entre les murs", Palme d'or du dernier Festival de Cannes, a été régularisée mercredi ont annoncé le réalisateur du film Laurent Cantet et le Réseau éducation sans frontières (RESF) dans un communiqué commun.

Aïssata Bah, d'origine malienne, "mère de Boubacar, élève du collège Françoise Dolto et jeune acteur du film 'Entre les murs', a été reçue ce jour (...) à la préfecture de Police de Paris pour l'examen de sa situation administrative", indique le réalisateur et l'organisation dans leur communiqué.

"L'étude de son dossier a fait l'objet d'une décision positive. En attendant la fabrication de sa carte de séjour, le récépissé de titre 'vie privée et familiale' qu'elle a obtenu aujourd'hui l'autorise à travailler", se réjouissent-ils.

Dans leur communiqué, Laurent Cantet et le Réseau "font le voeu que toutes les familles et les jeunes majeurs sans-papiers puissent, comme Aïssata, enfin vivre dignement et sereinement dans notre pays qui est devenu le leur".

A la préfecture de police on indiquait mercredi que Mme Bah avait entamé ses démarches le 26 mars dernier et qu'elle avait été convoquée pour "étude de son dossier" mardi.

Boubacar Bah est l'un des 24 élèves qui ont joué dans le film "Entre les murs" tourné au collège Françoise Dolto du XXe arrondissement de Paris. Le film a obtenu la Palme d'or du Festival de Cannes dimanche 24 mai.

shrek 發表在 痞客邦 留言(0) 人氣()


Par Karine PERRET AFP - Mercredi 28 mai, 17h00

PARIS (AFP) - Les actions unitaires, menées au niveau national, par des enseignants, lycéens et parents d'élèves contre les suppressions de postes dans l'Education vont s'interrompre pour la période des examens, mais les syndicats poursuivront la mobilisation à la rentrée.

Mardi, les fédérations de l'Education, réunies pour décider de la suite de la mobilisation contre les 11.200 postes prévues à l'automne, n'ont pas réussi à se mettre d'accord sur un appel commun à une nouvelle journée nationale début juin.

Pour autant, les actions ponctuelles ne s'arrêtent pas: la FSU, première fédération de l'Education, qui était favorable à une journée de grève le 6 juin, a appelé "à développer les actions locales".

En outre, lors d'une intersyndicale Fonction publique mardi soir, trois syndicats de fonctionnaires, dont la FSU, la CGT et Solidaires, se sont dit favorables à une journée de grève la semaine du 9 juin, notamment contre le projet de loi sur la mobilité.

La décision devrait être rendue publique jeudi midi, selon le Snes-FSU (majoritaire dans le secondaire) et le SNUipp-FSU (premier dans le primaire). Pour ce dernier, la journée devrait avoir lieu "probablement le 10 juin". "L'action ne s'arrête pas en juin!", a averti le Snes-FSU.

A moyen terme, les syndicats de l'Education ont convenu de se retrouver en août, la semaine avant la rentrée, une fois que les premières orientations sur le budget 2009 -et donc les nouvelles suppressions de postes pour 2009 connues- afin de préparer de nouvelles actions à la rentrée.

"Le gouvernement est resté sourd à nos revendications. Il faut que le gouvernement entende que la colère et l'exaspération de la communauté éducative sont toujours là", devrait dire, en substance une déclaration commune des organisations qui devrait être publiée dans les prochains jours, selon le SE-Unsa.

Dans le cadre de la poursuite du non remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite, les syndicats craignent qu'entre 16.000 à 20.000 postes dans l'Education soient à nouveau supprimés dans le cadre du budget 2009.

Ils s'opposent aussi au projet de programmes du primaire et au projet de loi instituant un droit à l'accueil dans les écoles les jours de grèves.

Est donc suspendu, temporairement, le mouvement unitaire et national mené par une vingtaine d'organisations, qui s'était traduit par trois journées de grève en novembre, janvier, et mai (le 15), un mouvement lycéen tous les mardi et jeudi entre mars et mai, ou encore plus récemment par une journée de manifestations le 24 mai.

"La période qui se prépare n'est pas propice à de nouvelles actions d'ampleur d'ici les grandes vacances, car c'est la période des examens", a affirmé Dominique Thoby, secrétaire nationale du SE-Unsa (2ème dans le primaire, 4ème dans le secondaire).

"Nous n'avons pas les moyens, dans le calendrier actuel, d'avoir une journée réussie, donc on prend date pour août", a déclaré Thierry Cadart (Sgen-CFDT).

"On suspend les appels nationaux pour le mois de juin", a renchéri Jean-Jacques Hazan, président de la FCPE (première fédération de parents d'élèves), qui, comme le SE-Unsa, le Sgen-CFDT et l'UNL (lycéens), soutient cependant "les mobilisations locales" actuelles ou prévues en juin.

"Dans le contexte des examens, on n'a pas la même capacité de mobilisation qu'il y a deux mois, il faut en tenir compte" a reconnu Léo Moreau, vice-président de l'UNL. Mais selon lui "les élèves de seconde et première restent mobilisés".


shrek 發表在 痞客邦 留言(0) 人氣()

Reuters - Mercredi 28 mai, 17h06

PARIS (Reuters) - Le ministre de l'Education nationale affirme qu'il n'entend pas remettre en cause la mixité garçons-filles à l'école en dépit d'une disposition récemment votée par le Parlement.

"Nous ne souhaitons pas que la mixité soit remise en cause mais nous respecterons le statu quo aujourd'hui établi", a déclaré Xavier Darcos lors des questions d'actualité à l'Assemblée nationale.

Des syndicats d'enseignants et la Ligue des droits de l'homme estiment que la "mixité à l'Ecole" risque d'être mise en cause après l'adoption d'une disposition autorisant des enseignements "par regroupement d'élèves en fonction de leur sexe".

Cette disposition figure dans un arsenal de mesures adoptées le 15 mai par le Parlement pour combattre les discriminations et transposant en droit français cinq directives de l'Union européenne.

Xavier Darcos a expliqué que le texte ne faisait qu'appliquer une directive européenne qui "ne crée pas une situation nouvelle mais maintient le droit antérieur."

Il a ajouté qu'il pouvait s'avérer utile dans des circonstances exceptionnelles car des professeurs et élèves eux-mêmes "souhaitent que ces séparations puissent exister, à la piscine ou dans certains établissements."

Répliquant à la gauche, il a affirmé que l'ancien ministre socialiste Jack Lang avait lui-même instauré dans le passé "une étude de la sexualité séparée" au collège.

"Mais il faut être très vigilant, il ne faut pas que ces dispositifs rarissimes, exceptionnels (...) puissent prendre un caractère général", a ajouté le ministre.

Gérard Bon

shrek 發表在 痞客邦 留言(0) 人氣()

Darcos: "s'il le faut", une loi pour obliger les enseignants à se déclarer grévistes

AFP - il y a 26 minutes

PARIS (AFP) - Le ministre de l'Education Xavier Darcos a affirmé mardi sur RMC qu'il souhaitait ne pas recourir à une loi pour obliger les enseignants à se déclarer grévistes 48 heures avant une grève, mais que s'il le fallait, "il le ferait".

"Ce que je demande aux enseignants, c'est de bien vouloir se déclarer 48 heures à l'avance pour que nous puissions nous organiser. C'est ce qui fait l'objet de discussions tendues avec les syndicats et qui fera éventuellement l'objet d'une loi parce que c'est nécessaire que nous sachions quand et où les professeurs seront en grève".

"J'espère que je n'arriverai pas à la loi, que je ne serai pas obligé, mais s'il le faut je le ferai", a-t-il ajouté.

"A la fin du quinquennat le service minimum d'accueil (SMA) se sera imposé", a-t-il ajouté.

Le 24 janvier, au soir d'une première expérimentation du SMA, M. Darcos avait annoncé qu'il allait chercher un "accord" avec les organisations syndicales sur ce SMA, en prévenant qu'à défaut d'un accord "dans les deux mois", il passerait "par la loi".

Mais aucune proposition de concertation n'a été faite ces trois derniers mois sur ce sujet par le ministère, estiment les syndicats.

Une journée de grève et de manifestations dans l'Education et la Fonction publique est organisée jeudi 15 mai.

Xavier Darcos voudrait que les enseignants s'annoncent grévistes

Reuters

Reuters - il y a 34 minutes

PARIS (Reuters) - Xavier Darcos se dit prêt à passer par la loi pour obliger les enseignants à annoncer qu'ils feront grève, afin de faciliter la mise en place d'un service minimum d'accueil dans les établissements scolaires.

Interrogé sur RMC et BFM TV, le ministre de l'Education nationale a estimé que les enseignants, que les syndicats appellent à la grève jeudi pour protester contre les suppressions d'emploi prévues dans l'Education nationale, ne pouvaient pas aller contre l'opinion.

"Ce que je demande aux enseignants, c'est de bien vouloir se déclarer 48 heures à l'avance pour que nous puissions nous organiser", a-t-il dit.

"Voilà ce qui fait l'objet de discussions tendues avec les syndicats et qui fera éventuellement l'objet d'une loi parce que c'est nécessaire que nous sachions quand et où les professeurs seront grévistes", a ajouté Xavier Darcos.

"J'espère que je n'arriverai pas à la loi, que je n'y serai pas obligé, mais s'il le faut je le ferai", a-t-il insisté.

Le service minimum d'accueil dans les écoles que le ministère de l'Education nationale souhaite mettre en place jeudi à l'occasion de la grève des enseignants est approuvé par 60% des Français, à en croire un sondage CSA paru mardi dans le Parisien et sur I-télé.

En revanche, 33% des personnes interrogées estiment qu'il constitue une "une tentative de remise en cause du droit de grève".

Le ministère de l'Education nationale demande aux municipalités d'organiser ce service avec leurs personnels, mais de nombreux maires, notamment à Paris, ont déjà refusé, avançant des problèmes matériels et de responsabilité juridique.

Les syndicats enseignants ont appelé à une grève contre les 11.200 suppressions de postes dans l'Education nationale la rentrée prochaine.

"On ne pourra pas toujours faire des choses contre l'avis des familles, contre l'avis des parents d'élèves contre l'avis de l'opinion", estime le ministre de l'Education, en jugeant qu'"il y a beaucoup de conservatisme, beaucoup de dogmatisme, beaucoup de peur", au sein du corps enseignant.

 

"Service minimum" dans les écoles: 60% des Français pour, selon un sondage

AFP

AFP - Lundi 12 mai, 21h16

PARIS (AFP) - Soixante pour cent des Français estiment que la volonté du ministre de l'Education, Xavier Darcos, d'étendre le service minimum dans les écoles pour la grève des enseignants le 15 mai est "une bonne chose", selon un sondage CSA/I Télé/Le Parisien/Aujourd'hui en France.

Pour ce sondage publié lundi, six Français sur dix choisissent comme opinion se rapprochant le plus de la leur : "c'est une bonne chose car cela permet de na pas pénaliser les parents qui travaillent".

Ils sont en revanche 33% à estimer que "c'est une mauvaise chose car cela constitue une tentative de remise en cause de l'exercice du droit de grève".

Sept pour cent ne se prononcent pas.

Les opinions favorables se recrutent d'abord chez les sympathisants de droite (87%), puis ceux du Modem (59%) et ceux de gauche (46%)

Fort logiquement, les sympathisants de gauche sont les plus nombreux à voir dans ce services minimum une "mauvaise chose" (46%), suivis de ceux du Modem (34%) et de droite (9%).

Le sondage a été ralisé par téléphone les 6 et 7 mai auprès d'une échantillon représentatif, constitué selon la méthode des quotas, de 1.0006 personnes.

 

shrek 發表在 痞客邦 留言(0) 人氣()


Accord Darcos-lycéens sur un soutien dans 200 lycées, mais pas sur les postes

Par Karine PERRET AFP - Vendredi 9 mai, 18h31

PARIS (AFP) - Xavier Darcos et les syndicats de lycéens se sont entendus vendredi pour instaurer "un dispositif de réussite scolaire" dans 200 établissements en difficulté, malgré la persistance de leur désaccord sur la question des suppressions de postes à la prochaine rentrée.

L'annonce a été faite à la sortie d'une réunion de travail à laquelle le ministre avait convié l'UNL et la Fidl, un rendez-vous rendu public quasiment à la dernière minute. Les deux organisations lycéennes ont salué le dispositif annoncé, parlant de "premières avancées" et de "plusieurs victoires".

Elles ont confirmé leur appel à la mobilisation pour le 15 mai mais la Fidl (deuxième syndicat) a souligné que "la mobilisation s'[arrêterait] là pour les lycéens" pour cette année scolaire.

Le président de l'UNL (1er syndicat lycéen), Florian Lecoultre, a lui assuré que son syndicat "reste mobilisé". On "appelle à la mobilisation le 15, et après on verra", a-t-il dit.

Le ministre de l'Education a cependant donné le sentiment d'avoir réussi à décrisper les relations avec des lycéens qui manifestent tous les mardi et jeudi depuis fin mars, contre les 11.200 suppressions de postes (essentiellement d'enseignants) prévus à la rentrée.

M. Darcos s'est dit "heureux" d'avoir trouvé des "points de convergence" sur deux sujets.

Il a d'abord annoncé la mise en place dès la rentrée, d'un "dispositif expérimental de réussite scolaire au lycée", dans "200 établissements qui rencontrent les plus grandes difficultés" scolaires, à la manière de l'accompagnement éducatif instauré cette année dans les collèges de l'éducation prioritaire.

Il s'agira d'un "soutien personnalisé" assuré par des enseignants, moyennant des "heures supplémentaires", des assistants d'éducation et des "étudiants de master se destinant aux métiers de l'enseignement".

A cet effet, 1.500 assistants d'éducation seront recrutés pour ce service nouveau, selon le ministère, sans augmentation budgétaire.

Ce soutien s'exercera durant les périodes scolaires mais aussi les vacances, dans les 200 établissements de l'expérimentation, et ce "dès le mois d'août 2008".

Deuxième sujet, la réforme du bac professionnel en trois ans (au lieu de quatre actuellement): le ministre a assuré que le diplôme du BEP - actuellement passé au bout de deux ans dans la filière professionnelle - serait "maintenu", et annoncé la création d'une séance de rattrapage pour ce bac à la rentrée 2009.

En outre selon les syndicats, dans certaines filières, le bac pro pourra être passé en quatre ans, ce grâce aux passerelles mises en place entre les diplômes de CAP ou BEP et le bac pro, a confirmé le ministère.

Cette rencontre "prouve que l'on peut parler de temps à autre du fond et que la question n'est pas seulement perpétuellement de savoir s'il faut ou pas rajouter des postes dans un système qui en dispose déjà de beaucoup", a fait valoir le ministre devant la presse, soulignant: "Nous avons parlé de la qualité et pour une fois pas de la quantité". Il n'en a pas moins estimé que "le 15 mai il y aura toujours une manifestation importante".

A la question de savoir si ces avancées pouvaient compenser le désaccord sur les suppressions de postes, Florian Lecoultre (UNL) a répondu "non, non, absolument pas".

"Ca compense dans le sens où ça améliore vraiment les conditions de vie des lycéens", a de son côté estimé Alix Nicolet (Fidl).


shrek 發表在 痞客邦 留言(0) 人氣()

PARIS (AFP) - Les lycéens mobilisés contre les suppressions de postes ont tenté mardi de maintenir la pression dans la perspective du 15 mai, journée de grève dans l'Education, mais les cortèges ont été en général moins fournis que le 29 avril, dernière journée de mobilisation en date.

Au total, selon un décompte effectué par les bureaux de l'AFP auprès de la police, 14.490 personnes lycéens et enseignants ont manifesté à Paris et en province pour protester contre les 11.200 suppressions de postes prévues à la rentrée dans les collèges et lycées, dont 8.830 dans le public.

C'est moins que le 29 avril, où les manifestations dans une trentaine de villes des zones A et B (la zone C, comprenant les académies franciliennes, étant alors en vacances de Pâques) avaient rassemblé entre 20.000 et plus de 30.000 manifestants selon un comptage effectué par les bureaux de l'AFP et entre 40.000 et 50.000 selon le syndicat lycéen Fidl.

A Paris, notamment, le cortège, avec 1.900 personnes selon la police, 6.000 selon l'UNL, était moins important qu'avant les vacances de Pâques (13.000 police, 50.000 organisateurs le 17 avril, lors de laquelle la Fidl avait aussi appelé à manifester).

En outre, selon l'UNL (premier syndicat), 200 établissements ont été bloqués dans toute la France. A Angoulême la gare a été bloquée un quart d'heure.

L'UNL, seul syndicat à appeler formellement à manifester, a jugé la mobilisation "réussie", parlant d'un "tour de chauffe avant le 15 mai", date à laquelle cinq fédérations de l'Education et les principaux syndicats de fonctionnaires appellent à la grève.

Selon leur vice-président, Léo Moreau, les discussions en cours avec le ministère de l'Education n'apportent "aucune ouverture concrète pour le moment", sur les suppressions de postes.

De son côté, la Fidl , deuxième syndicat, s'est félicitée d'une "journée d'action réussie", recensant "plus de 200 assemblées générales, une trentaine de sit-in et plusieurs dizaines de milliers de manifestants dans toute la France ".

Toutes deux ont réitéré leur appel à manifester le 15 mai.

En province, 2.500 personnes ont manifesté à Orléans, 1.800 (police) à Rouen, 1.500 lycéens (police) à 3.000 (organisateurs) à Toulouse. A Grenoble, où huit manifestants ont été interpellés après des incidents en fin de cortège, ils étaient plus d'un millier, selon la police.

A Poitiers, un cortège a réuni entre 800 et 1.000 personnes. Au Mans ils étaient entre 700 et 800 manifestants selon la préfecture, 550 (police) à Vannes, entre 500 (police) et 1.000 (UNL) à Tours. A Lyon, ces chiffres étaient de 500 à 700 selon les sources.

A Strasbourg, la mobilisation a marqué le pas avec seulement une centaine de lycéens. A Besançon, ils étaient de 600 (police) à 700-800 (organisateurs).

Les manifestants étaient entre 400 (police) et plus de 600 (organisateurs) à Albi, ou encore entre 400 et 500 à Perpignan et Aix, 400 à Avignon, 300 à Toulon et à Nice, 150 à 200 à Lille, 150 à Rodez, 120 à Tarbes, 100 à Caen ou Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais).

Ils étaient en revanche moins de 100 dans des villes comme Bordeaux, Rennes, Nantes et Marseille, où la manifestation prévue a été annulée.

A noter que les lycéens albigeois ont lancé une opération "3.000 cartes au président de la République " pour appuyer leur protestation. Dans une carte postale adressée à l'Elysée, ils demandent, avec une écriture d'écoliers: "Monsieur le président, nous, citoyens et futurs citoyens, ne méritons pas que l'on fasse des économies sur l'éducation!".

shrek 發表在 痞客邦 留言(0) 人氣()

 
La question du service minimum dans les écoles primaires, relancée samedi par le ministre de l'éducation, Xavier Darcos, qui souhaite son application à l'occasion de la grève des enseignants prévue le 15 mai, a provoqué une nouvelle passe d'armes entre majorité et opposition, dimanche 4 mai.

Comme cela avait été le cas lors du précédent mouvement social des enseignants, le 24 janvier, l'UMP a repris le mot d'ordre de M. Darcos, demandant aux élus locaux, de droite comme de gauche, de soutenir la mise en place de ce dispositif afin de ne pas éloigner les enfants de l'école un jour de plus. Les élèves "auront déjà eu beaucoup de jours fériés et de ponts", note Frédéric Lefebvre, porte-parole du parti, estimant également que les parents, face aux problèmes de garde, "ne peuvent être pénalisés une journée de plus".

PAS D'APPLICATION À PARIS

Le secrétaire général de la FSU, principal syndicat de la fonction publique, a dénoncé, dans le Journal du Dimanche, la décision de Xavier Darcos, qualifiée d'"effet d'annonce en direction de la partie la plus fermée de sa majorité"."C'est un chiffon rouge brandi pour cacher nos autres revendications", a-t-il estimé. Une déclaration qui a provoqué une vive réaction du ministre du budget, Eric Woerth. J'ai beaucoup de respect pour lui, c'est un homme intelligent, mais il se trompe totalement, il a tout faux, il aurait un zéro marqué sur sa copie", a-t-il indiqué sur Europe 1, regrettant que le patron de la FSU "ne voit le système de l'éducation nationale que dans l'immobilisme le plus total". –(Avec AFP.)

L'appel de la majorité présidentielle était particulièrement destiné au maire de Paris, Bertrand Delanoë, qui, lors de la première journée d'expérimentation de ce dispositif, avait refusé de l'appliquer. M. Lefebvre lui a notamment demandé "d'assumer ce pour quoi il a été élu, rendre service aux Parisiens et non pour des raisons idéologiques refuser tout service minimum".

"Notre position est la même. Nous n'avons pas de raison d'en changer", a rétorqué Pascal Cherki, adjoint au maire chargé de la vie scolaire."Le gouvernement a allumé tous les incendies dans l'éducation nationale, on n'est pas là pour faire les pompiers. Il n'y a pas de raison que des fonctionnaires municipaux brisent un mouvement de grève de fonctionnaires nationaux", a-t-il ajouté.

D'autres responsables du PS ont également réagi en critiquant la démarche du ministère de l'éducation. Pour l'ancien ministre Jack Lang, c'est surtout "de la frime, c'est du camouflage des échecs que rencontre le gouvernement dans le domaine de l'éducation". Le porte-parole socialiste, Julien Dray a quant à lui qualifié la mesure de "traditionnellement et banalement de droite". "C'est toujours la même chose, quand il y a un conflit social on essaye de jouer les usagers contre les grévistes, c'est une vieille tradition et en général elle n'a jamais marché", a-t-il déclaré dimanche sur Radio-J.

"IL N'Y PAS EU L'OMBRE D'UNE DISCUSSION SUR LE SUJET"

Le 24 janvier, lors de la première expérimentation de ce système  qui consiste à rémunérer des agents municipaux pour qu'ils gardent les enfants les jours de grève grâce aux retenues sur salaires des grévistes, seules 2 000 communes, en grande majorité dirigées par la droite, sur les 22 000 concernées avaient accepté de participer. Malgré ce chiffre relativement faible, Xavier Darcos s'était félicité d'une "brèche ouverte, non pas du tout contre le droit de grève mais vis-à-vis du service à rendre aux familles".

Le gouvernement avait ensuite déclaré qu'il souhaitait obtenir un "accord" sur ce point avec les organisations syndicales, tout en prévenant que si rien n'était obtenu "dans les deux mois" il passerait "par la loi". Les syndicats font valoir qu'il n'y a encore eu aucune négociation. "Il n'y pas eu l'ombre d'une discussion sur le sujet, alors qu'il avait annoncé des concertations", déclare par exemple Luc Bérille, secrétaire général du SE-Unsa.

shrek 發表在 痞客邦 留言(0) 人氣()


Youssef, Adrien et Sarah ne lèvent plus le nez du dictionnaire, absorbés, mercredi 23 avril, par leurs dernières découvertes lexicales. Les vacances de printemps ont commencé la veille à Meudon-la-Forêt (Hauts-de-Seine), où s'applique la semaine de quatre jours, mais quelques élèves sont retournés dans leur classe, à l'école élémentaire Auguste-Rodin.

Tous en CM2 et en difficulté scolaire, ils ont été sollicités - l'accord de leurs parents étant nécessaire - pour participer à des "stages de remise à niveau", organisés, pour la première fois, à l'échelle nationale dans le cadre du plan Darcos pour l'école primaire. En France, ils sont près de 82 000 élèves de CM1 ou de CM2 à recevoir ces quinze heures de soutien pendant les vacances de Pâques, encadrés par quelque 15 000 enseignants volontaires. Ces derniers sont rémunérés en heures supplémentaires défiscalisées, à hauteur de 360 euros par semaine. Trois heures par jour, les élèves travaillent le français et les mathématiques par groupes de cinq ou six. A Meudon, où seuls 13 enseignants se sont portés volontaires, Françoise Dutilleul, inspectrice de l'éducation nationale, a dû écarter les classes de CM1 pour ne retenir que 85 des 130 élèves susceptibles de suivre ces stages. Elle a aussi assigné trois professeurs du quartier Meudon Seine à l'école Rodin, où personne ne se proposait.

CONVAINCU PAR LE PETIT EFFECTIF

Franck Chapuis a un peu tiqué lorsqu'il a appris qu'il devait intervenir dans cet établissement qui n'est pas le sien. Mais son optimisme l'a emporté. "J'ai l'impression que les enfants sont très contents d'être là. C'est une vraie surprise", dit-il. Si la rémunération l'a attiré, le travail en petit effectif l'a convaincu : "Pour moi, c'est la base. Je ne me serais pas porté volontaire pour des groupes de dix à douze."

Avant la récréation, les élèves se plongent dans la lecture silencieuse d'un texte court, qu'ils lisent ensuite à haute voix. Chacun à son rythme, chacun son tour. Priorité est donnée à la compréhension du sens du récit. Dans une autre salle de cours, Gwenaëlle Nizan organise une séance de calcul mental. Autour du professeur, les mains se lèvent et les voix s'entremêlent avec enthousiasme pour répondre.

Un spectacle inhabituel devant lequel Mme Dutilleul esquisse un sourire : "On est plus dans le préceptorat que dans la relation habituelle. Cela fait bouger le regard qu'on a sur la difficulté." Gwenaëlle Nizan pourtant sourcille : "Ce sont des enfants dont on sait qu'ils n'aiment pas l'école, là on vient sur leur temps de vacances. Je ne pense pas que ça soit la solution miracle."

De fait, le matin, un élève s'est caché au centre de loisirs pour échapper au stage. Il a été conduit en classe, avec les autres. Mais après quelques minutes, il participait autant qu'eux et, à midi, manifestait déjà l'envie de revenir le lendemain. Son verdict : "En fait, c'est bien."

Anaïs Coignac
Article paru dans l'édition du 25.04.08.

shrek 發表在 痞客邦 留言(0) 人氣()

Le 15 mai s'annonce comme une journée de grève importante dans l'éducation nationale. Après les trois principaux syndicats du primaire mercredi, cinq fédérations de l'éducation (FSU, UNSA-Education, SGEN-CFDT, FERC-CGT et SUD-Education) ont appelé jeudi à la grève ce même jour, pour protester contre la politique éducative du gouvernement et les 11 200 suppressions de postes d'enseignants prévues.

Dans un communiqué, les cinq fédérations qui représentent plus de 70 % de la profession enseignante, estiment que "les transformations de l'école impliquent une tout autre dynamique pour le système éducatif et pour les métiers de l'éducation". Elles demandent "des budgets ambitieux qui permettent une transformation de l'école" et la mise en œuvre "d'une autre politique éducative visant la réussite de tous les élèves"

Mercredi, le SNUipp-FSU, le SE-UNSA et le SGEN-CFDT, qui représentent près de 80 % des professeurs des écoles, avaient déjà appelé à faire du jeudi 15 mai une "puissante journée nationale de grève, de rencontres avec la population et de manifestations dans tous les départements". Ils estiment dans leur communiqué que le budget 2008 qui sera appliqué à la prochaine rentrée "ne permettra pas de faire face à la hausse démographique dans le premier degré[et que] l'école a besoin d'un budget ambitieux et d'une tout autre politique éducative qui mette la réussite des élèves au centre de ses préoccupations".

Le 14 avril, dix-huit organisations dont les deux principaux syndicats de lycéens, des associations de parents d'élèves et les cinq fédérations de l'éducation, avaient appelé à deux journées d'actions unitaires, les jeudi 15 mai et samedi 24 mai, mais jusqu'ici sans appel à la grève.

shrek 發表在 痞客邦 留言(0) 人氣()